Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Rachid Harraoubia, est bien déterminé à écarter le spectre de l'année blanche. Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Rachid Harraoubia, est bien déterminé à écarter le spectre de l'année blanche. En effet, au moment où les étudiants maintiennent la pression, après leurs fortes mobilisations à Alger mardi dernier, le ministre ne rate pas l'occasion d'affirmer que l'année blanche n'est pas un sujet d'actualité. Preuve en est, alors qu'il était jeudi dernier, en visite de travail et d'inspection à la wilaya d'El Bayadh, le ministre, a précisé que toutes les universités «fonctionnent normalement» et les propos sur une année blanche «sont infondés». Cependant, le premier responsable du secteur garde les «portes du dialogue et de la concertation ouvertes». Défendant la politique du secteur, le ministre n'a pas manqué l'occasion pour affirmer que les réformes ont donné de «bons résultats». A ce sujet, M. Harraoubia a précisé qu'une commission technique s'emploie à mettre en place «des passerelles entre les nouveaux systèmes d'études et classique, à la lumière de certaines expériences mondiales réussies». Notons que la majorité des universités algériennes et les grandes écoles ont été bloquées par une grève des étudiants qui s'est soldée par une marche mardi dernier. Revenant à l'objet de sa visite à El Bayadh, le ministre a annoncé l'ouverture du centre universitaire à El Bayadh au début de la prochaine saison universitaire 2011-2012. «Cette structure universitaire, a-t-il signalé, dont les procédures administratives nécessaires à son ouverture ont été finalisées, sera prête à accueillir les nouveaux étudiants au début de la prochaine saison universitaire». Inspectant les structures de ce nouvel établissement, réceptionnées fin mars dernier, M. Harraoubia a instruit les parties concernées à se préparer d'ores et déjà pour les nouvelles inscriptions universitaires, en juillet prochain. «Cette institution universitaire, qui constitue un acquis pour la population locale, notamment pour les titulaires de diplômes de doctorat et de magister de la région, devra renforcer la recherche scientifique», selon le ministre qui s'est félicité du cachet architectural respecté dans la conception de cette structure réalisée selon les normes internationales. Le premier responsable du secteur a, en outre, insisté sur le travail attendu des laboratoires de ce centre universitaire qui «devra appuyer, à travers la recherche scientifique, l'action de développement dans cette région historique aux potentialités diverses». Implantée à la sortie Est de la ville d'El-Bayadh sur une superficie de 51 ha, notons-le, le centre universitaire, d'une capacité de 2 000 places pédagogiques et d'une résidence de 1 000 lits, a été renforcé, dans le cadre de l'actuel programme quinquennal, d'un autre projet de 2 000 places pédagogiques et de 1 000 lits. Raouf A.