Alors que les enseignants et professeurs ont prévu de tenir une grève nationale le 25 du mois courant, la Fédération nationale des travailleurs de l'éducation (FNTE-UGTA) annonce une session de travail avec les représentants du ministère de l'Education nationale mercredi prochain, a-t-on appris dans un communiqué de presse rendu public hier. Alors que les enseignants et professeurs ont prévu de tenir une grève nationale le 25 du mois courant, la Fédération nationale des travailleurs de l'éducation (FNTE-UGTA) annonce une session de travail avec les représentants du ministère de l'Education nationale mercredi prochain, a-t-on appris dans un communiqué de presse rendu public hier. Dans une tentative de mettre fin à la crise que connaît actuellement le secteur de l'éducation, la FNTE-UGTA a affirmé que les revendications du corps de l'enseignement seront le sujet principal de cette rencontre. Dix-sept points ont été arrêtés par la commission exécutive, parmi lesquels on retrouve : l'annulation de l'article 87 de la loi 90/11 relatif aux relations de travail, l'augmentation des salaires (100%), préserver l'acquis en termes de retraite, c'est-à-dire retraite après 32 ans pour les hommes et 25 ans pour les femmes, la réévaluation des statuts par la redéfinition des classifications des inspecteurs, travailleurs des services économiques, enseignants et professeurs (PTLT, niveau secondaire, primaire...) et assistants éducateurs ainsi que d'autres corps du secteur, la réduction de la charge horaire du travail des corps de l'éducation et notamment le cycle primaire, l'accélération de la distribution des logements réservés aux enseignants du Sud, l'intégration des contractuels sans conditions, la remise d'un certificat de fin d'études aux enseignants et professeurs ayant terminé leurs formations, et leur reclassement, la révision des techniques et des conditions d'embauche du personnel. Cette annonce a été une surprise pour les syndicats initiateurs du mouvement de grève prévu mercredi prochain à travers tout le territoire national. Pour Meziane Meriane, coordinateur national du Snapest, cette rencontre «peut être interprétée comme banale si elle se tient dans le cadre habituel des rencontres. Mais si cette réunion vise à mettre un terme aux mouvements de protestation et à couper l'herbe sous les pieds des syndicalistes c'est une tentative désespérée qui n'aboutira à rien». Questionné sur la plateforme de revendications avancée par la FNTE, M. Meziane souligne que «les revendications du corps de ce secteur doivent être débattues avec les initiateurs du mouvements de grève et non pas avec des gens extérieurs à cette action». K. H.