Les participants au 2e séminaire national sur «Les projets de restauration en Algérie», clôturé mardi à Skikda, ont recommandé de restaurer les sites archéologiques du pays selon des «normes scientifiques prouvées». Les séminaristes ont également recommandé la poursuite de l'organisation de ce type de rencontres et l'encouragement des recherches, en exhortant les bureaux d'études à s'intéresser aux divers projets de préservation, de protection et de restauration du patrimoine bâti. Cette rencontre de deux jours a réuni un grand nombre d'universitaires et de spécialistes en archéologie autour de questions liées à la restauration des sites historiques et à la valorisation du patrimoine matériel «dans ses rapports avec l'identité nationale». Dans une communication sur «La protection du patrimoine archéologique dans les lois et conventions internationales», le Dr Hadi Lebib, de l'université de Tiaret, a indiqué à cet égard que les vestiges légués par les diverses civilisations nécessitent d'être «répertoriés, protégés et restaurés» dans le «respect des lois nationales et des normes internationales réglementant ce domaine». De son côté, Abdelaziz Bedjadja, architecte à Constantine, a estimé dans une communication sur «La mosquée Sidi-Ali El-Kebir de Collo, histoire d'une restauration et d'une restauration de l'histoire», que «l'on ne peut dissocier l'action de restauration de l'histoire du lieu». Les participants ont indiqué que seuls sept sites archéologiques du pays sont portés sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco, tandis que six autres attendent depuis 2002 d'y être classés, alors que l'Algérie constitue, de par le grand nombre de ses sites d'intérêt historique, un véritable musée à ciel ouvert avec une concentration particulière de ces sites dans les wilayas de Tébessa, Skikda, Mila, Khenchela et Souk Ahras. Agence