Toutes les tentatives d'usage lancées, sans conviction, par les responsables d'un grand parti au niveau de la wilaya de Djelfa pour minimiser les dégâts causés par un membre du conseil national et P/APC, ont été vaines. Le wali n'en revenait pas et avait déclaré que la justice doit faire son travail en toute liberté. Une façon de s'en laver les mains et de gagner la confiance des citoyens. En effet, ce 1er mai, à la cité Ben Germain, dans l'un des bâtiments du quartier populaire, le P/APC de cette commune du sud de la wilaya de Djelfa, en compagnie de deux VIP, ses invités ont fait la fête toute la nuit et n'ont pas laissé les voisins dormir. Ces derniers se sont plaints auprès du commissariat de police. Alerté, le procureur livre un mandat de perquisition. A huit heures du matin, les officiers de la police judiciaire sont intervenus pour procéder à l'arrestation du groupe de VIP venus d'ailleurs et le P/APC rabatteur. Un constat des lieux a été fait et des bouteilles d'alcool ont été récupérées. Les invités du P/APC de cette commune du sud de la wilaya, où il avait régné depuis 25 ans, et le P/APC septuagénaire qui organisé la fête dans sa garçonnière sont en attente d'être présentés au procureur de la République et au juge d'instruction qui doivent statuer sur leur sort. Par ailleurs, les habitants du quartier passeront désormais des nuits tranquilles. L'un des voisins du maire septuagénaire lançait à qui veut bien l'entendre qu'il fera désormais confiance en l'Etat. C'est à cause de comportements pareils et d'élus véreux que le fossé s'est creusé entre les citoyens et l'Etat. Quels seront les chefs d'inculpation qui seront retenus contre le P/APC de Selmana et ses acolytes ? Constitution de lieux de débauche et entraînement de filles dans la prostitution. En attendant, les résultats du tribunal de Djelfa détermineront certainement l'avenir du climat social dans ce quartier et dans la commune d'origine du maire septuagénaire fêtard. Djilali Harfouche