La violence se fait entendre en tant que telle ! Le football serait-il devenu le sport que la violence a enfanté ? Tout porte à le croire. Aucun terrain, pour ne pas dire aucun pays, n'est épargné. Des professionnels internationaux sont devenus les maîtres de la violence. Les télévisions qui arrosent la planète de scènes scandaleuses font reculer ce sport, et peut-être un jour, il sera interdit au moins de six ans, oui au moins de six ans ! Faire ainsi de ce sport-roi, un sport voyou, lui faire perdre son titre pour le ramener à un niveau où l'éducation n'a plus raison sur le terrain. Nous l'avons écrit et nous le ferons encore sans aucune gêne, le football menace la génération future, sans que personne ne trouve de solution efficace. Les arbitres sont montrés du doigt, la corruption s'infiltre dans les rouages, les stars sont protégées sur le terrain même s'ils commettent des fautes graves. Bientôt, qui sait, sur les maillots sera écrit «joueur star protégé» ? Que faire ? C'est la question qui vaut des millions d'euros et qui est mise en jeu. Y aura t-il un jour un traitement ? Un traitement pour ces joueurs qui veulent se montrer, non par leur jeu sportif mais par leur technique de violence qu'ils enseignent à la nouvelle génération. Triste image qui se répand à une vitesse de feu à travers le monde. C'est la raison pour laquelle les arbitres tunisiens font la grève du sifflet. Ils ont décidé de ne pas officier les rencontres de cette semaine. Motif ? Protester contre l'insécurité dans les terrains, et ce, après les incidents qui se sont produits dans plusieurs stades, notamment à Bizerte et à Béni Khalled. «Nous sommes disposés à nous concerter avec toutes les parties concernées pour trouver une solution à l'insécurité dans les stades», a déclaré leur représentant Malek Badri. Pas longtemps que ça, la décevante demi-finale de mercredi passé, aller de la Ligue des champions est un exemple qui démontre le niveau de la sauvagerie qui écrase le sport. Le Real Madrid et le FC Barcelone ont décidé de s'attaquer mutuellement. La presse internationale spécialisée révèle dans ses différentes colonnes «le club catalan reproche à José Mourinho ses propos d'après match et dénonce une violation du code disciplinaire de l'UEFA». Le Real a répliqué dans la soirée. La Maison Blanche a décidé de porter plainte contre les Blaugrana pour les «attitudes anti-sportives de joueurs qui ont simulé à répétition des agressions pour tromper l'arbitre, ce qui a clairement conduit à la décision injuste d'expulser notre joueur Pepe.» Cette fois, la guerre est déclarée. Lors de son point de presse, José Mourinho n'a pas mâché ses mots devant les journalistes. Il s'est littéralement attaqué à M. Stark à l'issue de la demi-finale aller de la Ligue des champions entre le Real Madrid et le FC Barcelone (0-2). Il pointe son doigt accusateur sur l'arbitre, criant haut et fort qu'il avait largement avantagé les Blaugrana. Il ne serait ni le premier ni le dernier à avoir un tel comportement contre ses joueurs. «Pourquoi il arrive toujours la même chose à chaque demi-finale ? Nous sommes en train de parler d'une équipe fantastique (le Barça). Je ne sais pas si c'est pour l'Unicef (le sponsor maillot du Barça), je ne sais pas si c'est le pouvoir de M. Villar (président de la Fédération espagnole de football) à l'UEFA. Je ne comprends pas», a notamment lancé The Special One qui va devoir rendre des comptes à l'UEFA. «Le Real Madrid manifeste son soutien total envers son entraîneur», affirme le communiqué du Real. Ce n'est qu'une première partie, la seconde étape s'annonce difficile et surtout électrique. La commission de discipline sera t-elle menaçante ? Sera t-elle à la hauteur pour sévir et surtout pour briser ce genre de comportements qui font de la balle ronde, une balle bien menaçante ? Hichem H. A voir n Canal + : Manchester United - Schalke 04 à 19h45 n Eurosport : Tournoi WTA à 15h