Il faut commencer par la réforme de l'administration, c'est-à-dire par la mise à niveau de l'administration, estime Mohand Saïd Naït Abdelaziz, président de la CNPA (Confédération nationale du patronat algérien), dans un entretien accordé à la Chaîne III de la Radio nationale dont il était l'invité de la rédaction. Il avoue qu'il faut avoir le cœur bien accroché pour ne pas tomber dans le coma face aux comportements de l'administration. Il fait remarquer que les décisions politiques sont là, mais il y a trop d'interférences, il y a trop de canaux de décisions, la machine est bloquée à cause de la bureaucratie, dit-il. Il faut commencer par la réforme de l'administration, c'est-à-dire par la mise à niveau de l'administration, estime Mohand Saïd Naït Abdelaziz, président de la CNPA (Confédération nationale du patronat algérien), dans un entretien accordé à la Chaîne III de la Radio nationale dont il était l'invité de la rédaction. Il avoue qu'il faut avoir le cœur bien accroché pour ne pas tomber dans le coma face aux comportements de l'administration. Il fait remarquer que les décisions politiques sont là, mais il y a trop d'interférences, il y a trop de canaux de décisions, la machine est bloquée à cause de la bureaucratie, dit-il. Le président du CNPA fait savoir qu'il rencontrera le Premier ministre à la fin de ce mois. M. Naït Abdelaziz exprime son adhésion à la formule de concession du foncier industriel de gré à gré en rappelant que le foncier était une entrave majeure à l'investissement. Il soutient également la nouvelle mesure relative aux 100 milliards de dinars de financement ainsi que le fait d'impliquer les autorités locales dans l'acte d'investir. Mais malgré les améliorations, le problème du financement bancaire est récurrent, il se pose toujours. Avant les banques avaient un alibi, dit-il, c'était la pénalisation de l'acte de gestion. Pour les programmes européens de mise à niveau Meda I et Meda II, réalisés par le passé, «c'est de l'arnaque», dit-il. Il souligne que le secteur privé a demandé aux pouvoirs publics de s'engager dans la mise à niveau, ce qui sera fait puisque l'Etat a débloqué 5,5 milliards de dollars pour la mise à niveau de 20 000 petites entreprises. Le secteur privé, souligne-t-il, assure 76% des postes d'emploi. Il trouve que c'est une avancée considérable que maintenant on ne fasse pas de différences entre le secteur public et le secteur privé. Concernant le code des marchés publics, il rappelle que le CNPA avait proposé au gouvernement déjà en 2005 la préférence nationale. Lakhdar A.