Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a exprimé dimanche au Caire la satisfaction de l'Algérie concernant l'adoption du principe de consensus pour la désignation du nouveau secrétaire général de la Ligue arabe, le chef de la diplomatie égyptienne, Nabil al-Arabi. Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a exprimé dimanche au Caire la satisfaction de l'Algérie concernant l'adoption du principe de consensus pour la désignation du nouveau secrétaire général de la Ligue arabe, le chef de la diplomatie égyptienne, Nabil al-Arabi. M. Medelci, qui a pris part dimanche soir au Caire à la réunion extraordinaire des ministres arabes des Affaires étrangères, a indiqué dans une déclaration à l'APS que «l'Algérie a exprimé depuis quelques semaines son souhait de voir le principe de consensus adopté pour la désignation du nouveau secrétaire général de la Ligue arabe». Aujourd'hui, a-t-il ajouté, «l'Algérie exprime sa satisfaction d'avoir été entendue suite à des consultations qui ont été longues et difficile». M. Medelci a précisé que l'Egypte et le Qatar qui ont tous deux présenté un candidat, sont parvenus à un accord pour présenter un seul candidat après le retrait du candidat qatari au profit de l'Egyptien Nabil al-Arabi, diplomate chevronné spécialisé dans les questions internationales. M. Medelci a, en outre, exprimé la satisfaction des ministres arabes des Affaires étrangères quant à ce consensus perçu, a-t-il dit, comme particulièrement «opportun» à un moment où la Ligue arabe traverse une période «difficile» de son histoire. Il a rappelé à ce propos la situation que traversent beaucoup de pays arabes et qui «n'a pas fait l'objet d'une évaluation suffisante et encore moins consensuelle au cours de ces dernières semaines», affirmant que la désignation du nouveau secrétaire général par consensus est de nature à favoriser une nouvelle approche du problème et un renforcement plus net des processus d'intégration entre les différents pays arabes sur les plans politique, économique et social. En saluant cette décision, a-t-il dit, l'Algérie ne s'est pas pour autant départie de l'avis qui reste le sien en ce qui concerne le principe de la rotation qui avait fait l'objet d'un débat particulièrement dense à l'occasion du sommet arabe d'Alger en 2005. Même l'Egypte, a-t-il ajouté, reconnaît à présent la nécessité d'une telle rotation et tout laisse à penser qu'au terme de son mandat, M. Nabil al-Arabi sera probablement remplacé par une personnalité arabe non égyptienne. M. Medelci a indiqué dans ce contexte que «les défis de la Nation arabe demeurent importants et le nouveau secrétaire général devra poursuivre la concrétisation des réformes et la modernisation de cette institution arabe». Il devra également, a-t-il ajouté, renforcer les volets qui ont été jusqu'à présent «quelque peu marginalisés», à savoir, les volets économique et social qui intéressent le citoyen arabe et en particulier les jeunes. R. I.