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La guerre dans la doctrine islamique

La vaste entreprise que s'est fixée notre pays, à la recherche de son passé culturel, sous la forme d'une passionnante et exaltante tâche de redécouverte et de rénovation n'écartent pas l'hypothèse des véritables découvertes. Découvertes en ce sens que de nobles figures des mondes scientifique et artistique, dont les valeurs furent étouffées pendant de nombreuses années, ne sont connues actuellement que par quelques cercles, le plus souvent d'amis. Leur tâche est aujourd'hui de divulguer ce qu'ils savent. L'un d'eux a voulu rendre un vibrant hommage au cheikh Abderrahmane Ben El-Haffâf...
L'année suivante, La Mecque se prépare sérieusement, en vue de la lutte. Une armée de 3 000 combattants dont 700 revêtus de cottes d'armes et 200 cavaliers se dirige vers Médine. Les femmes, Hind, l'épouse du chef Aboû-Soufiâne, en tête, prirent également part à l'expédition. La sortie de cette armée provoqua l'émoi à Médine. Le Prophète et les vieillards voulaient se retrancher dans la ville. Mais les jeunes enivrés par la victoire de Badr exigèrent que la rencontre eût lieu en rase campagne. Le Prophète, malgré son propre avis et celui des vieillards, ordonna le départ. Mille combattants prirent le chemin de La Mecque. Le choix de l'emplacement ainsi que les dispositions que prit le Prophète démontrent en lui l'habileté d'un capitaine consommé. C'est aux pieds d'Ohoud, une montagne en plein désert, qu'il fit camper ses troupes. Il plaça ses archers derrière la troupe, face à la montagne avec la mission de surveiller l'ennemi, au cas où il voudrait contourner la montagne et tomber sur les musulmans. Il leur recommanda, en outre, de ne point bouger de leur place que les musulmans fussent vainqueurs ou vaincus. Les deux parties en vinrent aux mains. Le plus brave de tous était Hamza. Mais il fut tué traîtreusement par derrière. Tous les héros de l'Islam donnèrent la mesure de leur courage. Il obligèrent l'ennemi à plier et la victoire se dessina en faveur de Médine. Cependant, les archers commirent la faute prévue par le Prophète. Ils quittèrent leur poste pour achever la défaite de l'ennemi. L'habile Khaled avec sa cavalerie tourna les musulmans, ce qui changea leur victoire en défaite. On crut un moment que le Prophète était parmi les morts et Khaled annonça la nouvelle de sa voix la plus haute. Défendu courageusement par ses fidèles, le Prophète n'était que blessé. Il est certain que sans l'intervention céleste, les musulmans d'Ohoud, puis ceux de Médine, auraient été massacrés et partant la doctrine islamique eût été étouffée. Le miracle consiste dans une sorte de léthargie qui s'empara des musulmans pendant un certain temps, juste suffisant pour ôter l'idée de la défaite. Aux appels du Prophète, ils reprirent brusquement le combat avec la dernière bravoure et purent faire une retraite honorable. Ce retour après la débâcle obligea les Mecquois à se contenter d'une victoire sans butin ni prisonniers. Leurs femmes se vengèrent sauvagement sur les morts. Les écrivains modernes s'étonnent de ce que les Mecquois ne profitèrent pas de leur victoire pour anéantir les musulmans. Autre était la volonté de l'Eternel. Après un jour de marche, les Mecquois, regrettant leur départ précipité, revinrent à la charge. Mais à leur grand étonnement, les musulmans se montrèrent à l'improviste dans un ordre parfait et cela décida La Mecque à abandonner la lutte contre Médine. A son retour à Médine, le Prophète reçut une délégation de deux tribus nouvellement converties venant lui demander des apôtres afin de les instruire dans la nouvelle religion. Il leur accorda six de ses meilleurs disciples. En route, cette mission fut traîtreusement massacrée par une tribu neutre jusque-là. Deux membres de la mission furent faits prisonniers et vendus aux Mecquois, leurs ennemis. Ici se place un fait qui montre le degré d'humanité des musulmans. L'un des captifs se trouvait dans la tente de son maître de quelques jours. Il tenait un couteau, lorsqu'un enfant, entrant brusquement, vint s'asseoir sur son genou. La mère de l'enfant poussa un cri de douleur. Le captif caressa l'enfant, le renvoya à sa mère en répondant à sa crainte par ces paroles immortelles : «Croyez-vous donc qu'un musulman se venge sur des enfants et des femmes ? ». Cette générosité ne désarma point le père de l'enfant, et Khoubaïb, martyr de sa foi, fut quelques jours après massacré en grande pompe. Une autre mission composée de quarante personnes que le Prophète n'envoya qu'à contre-cœur subit le même sort. C'était l'année des trahisons de la part des Arabes aussi bien que des Juifs. Le Prophète se transporta un jour à la tribu des Beni-Annadher pour réclamer le prix du sang de deux musulmans tués par des gens de cette tribu. La communauté satisfit à cette réclamation et, feignant la joie, invita le Prophète à déjeuner. Mais étant dans la maison de ses hôtes, celui-ci fut averti par la révélation qu'il se trouvait chez des ennemis décidés à le tuer. En effet, comme il fut constaté ensuite, ils avaient amassé des blocs sur la terrasse afin de tuer le Prophète et sa suite aussitôt qu'ils auraient été réunis autour de la table. Cette trahison qui équivalait à une déclaration de guerre ne devait pas rester sans réponse. S'éclipsant un instant, le Prophète, au lieu de réapparaître, retourna à Médine et amena avec lui du renfort pour punir la mauvaise foi de ses hôtes. Ceux-ci, prévenus de ses intentions, se retranchèrent dans leur citadelle. Les musulmans les assiégèrent et pour arriver au pied du mur coupèrent la palmeraie des assiégés. Cela amena ces derniers à traiter. Ils eurent la vie sauve, à charge de quitter le pays sans armes. Ils allèrent habiter Khaïber. Mais loin de reconnaître la générosité du Prophète, ils se préparèrent ouvertement à lutter contre lui. Cette fois les Juifs se concertèrent et engagèrent des pourparlers avec La Mecque qui ne demandait que d'être aidée, notamment par les Beni-Koraïdha, tribu juive des environs de Médine, alliée des musulmans. Les Koraïchites entraînèrent tous leurs alliés ainsi que tous les ennemis de Mohammed. Et dix mille confédérés se trouvèrent au jour fixé autour de Médine. L'on s'explique de la sorte pourquoi le Prophète avait expulsé les Juifs de sa capitale : il est certain que s'ils s'étaient encore trouvés là, les confédérés auraient pu pénétrer facilement dans la ville et anéantir tous les musulmans. Le siège des confédérés se place dans la cinquième année de l'ère islamique. Les musulmans suivant le conseil de Salmân le Persan creusèrent un fossé autour de la ville, ce qui les sauva de l'anéantissement. Le Prophète travailla à la terre comme un simple manœuvre. En outre, à l'exemple de Jésus, il opéra plusieurs prodiges, notamment celui de la multiplication des aliments. Ces prodiges étaient, en ces jours de danger, plus que nécessaires. Autrement, les Médinois, gens pauvres, auraient été aisément battus, car rien ne tient contre la faim. Fait à remarquer, Jésus ne se décidait à faire des miracles de ce genre qu'en cas d'extrême urgence. Contrairement aux quatre Evangiles orthodoxes, lesquels enregistrent ces miracles sans en indiquer les causes, Bernabé en fournit la raison (v. ch. 98). Les confédérés assiégèrent Médine pendant quinze jours ; plusieurs tentatives pour la force échouèrent. La dernière nuit, un vent d'Est d'une extraordinaire violence renversa les tentes et mit le désordre dans le camp des confédérés. Alors, ils perdirent courage et se décidèrent à retourner chez eux, ce qui mit fin à la grande coalition qu'avaient eue à soutenir les musulmans. Le Prophète, durant tout le temps du siège, avait veillé lui-même sur la ville ; il était excédé par la fatigue. En outre, les deux forces étaient disproportionnées. Les musulmans avaient donné ce qui était humainement possible et de peur que la nature ne reprît définitivement ses droits, la sagesse divine avait jugé qu'un nouveau prodige était indispensable. Quant à sa possibilité, l'Ancien Testament n'en présente-t-il pas de même nature ? Les Beni-Koraïdha étaient alliés aux musulmans. Mais cédant aux sollicitations des gens de Khaïber, ils rompirent l'alliance et fournirent des aliments et de la paille aux confédérés. Cette inqualifiable trahison ne devait pas rester impunie. Le jour du départ des confédérés, le Prophète, par ordre de l'archange Gabriel, assiégea les Béni-Koraïdha en leur bourgade. Vingt jours après, ils se rendirent sans conditions. Le Prophète refusa de reprendre une décision à leur encontre ; il leur laissa la faculté de confier leur sort à un arbitre de leur choix. Ils optèrent pour Saâd, le chef de la tribu d'Aouss, leurs anciens alliés d'avant l'Islam. Contrairement à leur attente, Saâd condamna à mort les hommes en état de porter les armes et cinq ou six cents furent passés par les armes. Forts de ce fait, les écrivains prévenus de crier à la barbarie. Cependant, les anciens Prophète n'ont pas agi d'autre sorte que les musulmans. L'Ancien Testament nous apprend que nombre de soldats furent passés au fil de l'épée sans autre crime que la défaite. Charlemagne, de son côté, n'avait pour se permettre le massacre de quatre ou cinq mille Saxons que le droit du vainqueur. Quant à l'acte de Théodose d'avoir invité huit mille personnes à une fête dans l'intention de les massacrer ensuite, il n'y a point de terme pour le qualifier. Les Médinois, eux, avaient incontestablement l'excuse de la trahison. D'ailleurs, agir autrement à l'égard d'alliés voisins et parjures n'eût été que l'abandon de soi-même. Après l'affaire des Beni-Koraïdha, les musulmans eurent à disperser les concentrations des tribus de Badr, Lahiân, Ghatafân et Mostalek ; puis il s'établit un calme relatif. La tranquillité des Koraïchites, après la débâcle des confédérés, donna au Prophète l'espérance de les voir se ranger pacifiquement sous la bannière de l'Islam. Cette soumission se présenta à lui sous la forme d'une visite pieuse à la Kaâba. Les dispositions furent prises en conséquence. Sept cents chameaux destinés au sacrifice, parés de guirlandes suivant l'usage, précédèrent mille quatre cents pèlerins pleins de joie. Cependant, les Mecquois contestèrent aux musulmans ce qui était reconnu aux idolâtres : le droit sacré du pèlerinage. A la limite du territoire sacré de La Mecque, un ambassadeur vint annoncer au Prophète que les Koraïchites étaient décidés à s'opposer par les armes si les musulmans franchissaient cette limite. Après divers incidents qui durèrent trois jours, on tomba d'accord pour la conclusion d'une trêve de dix ans. Cet accord est connu dans l'histoire sous
le nom de trêve de Houdaïbia. Voici le résumé de ses clauses. (A suivre)


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