Oui, Monsieur, on est assez candides pour croire vos bobards. Continuez : «Nous avons exécuté nos opérations en Libye strictement en conformité avec le mandat des Nations unies, c'est-à-dire que nous avons exécuté ces opérations pour protéger la population civile en Libye, ni plus ni moins». Bon, puisque vous évoquez cette «honnie», on sait qu'elle a trinqué récemment à Paris lors de la fameuse conférence des ennemis de la Libye. Cette «honnie» n'a jamais levé le petit doigt pour crier au viol de sa propre résolution. Comment prétendrait-elle à une quelconque crédibilité ? Foutaise. Ban Ki «Ri» n'est qu'une simple marionnette aux mains de ses maîtres. D'ailleurs, pour entériner l'initiative de sarkosion, cette organisation, qui n'a jamais représenté les peuples du monde, compte à son tour accueillir, le 20 septembre à New York, une autre conférence des «amis de la Libye». C'est ce qu'a annoncé le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppon (dans la novlangue, bien sûr) en marge d'une réunion avec ses homologues européens à Sopot (Pologne). Après ces déclarations éhontées, on pourrait également révéler le rôle de certaines ONG qui n'apparaissent qu'après disparition du cadavre. Ces dernières se sont rebiffées récemment en mettant en garde le Conseil national des traîtres libyens contre les violations des droits de l'homme. Laissez-moi rire cyniquement, car il y a trop de cadavres d'innocents à déplorer, quand on parle des droits de l'homme. Petite question à ces bouffons : à partir de quel seuil pourrait-on parler de violation des droits de l'homme ? Réponse d'un bouffon : «Je pense qu'ils (le CNT et ses acolytes de l'OTAN, NDLR) ne devraient pas exagérer les choses parce que la communauté internationale a un seuil en termes de respect des droits de l'homme et, une fois que le CNT le franchit, même ceux qui le soutiennent actuellement ne seront plus dans les dispositions de les défendre». Reste à Orwell de nous définir ce seuil. Ce sera aux enchères, bien sûr. D'ailleurs, on voit arriver ce seuil quand on sait que les habitants de la ville de Syrte sont soumis à d'intenses bombardements par l'artillerie des navires de guerre britanniques et les bombardements aériens de l'OTAN, en sus d'autres conditions inhumaines : ni eau, ni nourriture, ni électricité... Voilà, Messieurs le respect des «droits de l'homme». Cela nous rappelle les tactiques adoptées envers les villes de la résistance en Irak par les forces d'occupation américaines. Le 14 octobre 2004, le Washington Post avait rapporté que l'approvisionnement en eau et d'électricité à Falloudja avaient été coupés un jour avant le début du ramadan. Sa population était affamée et bombardée pendant trois semaines avant l'assaut final des Marines américains qui avaient massacré 4.000 à 6.000 civils. L'horrible génocide de la ville de Falloudja en Irak semble se profiler pour Syrte. Qui dit mieux ?!!! (Suite et fin)