L'ensemble des fonctionnaires de l'APC de Bouira ont répondu à l'appel à la grève illimitée de la section syndicale de l'UGTA. L'ensemble des services (état civil, éboueurs, etc.) était totalement paralysé. Selon le SG de la section syndicale de l'APC, le mot d'ordre de grève a été suivi a presque 100%, seule une poignée de travailleurs n'a pas adhéré. Toutefois, ce dernier estime que le service minimum est assuré, notamment concernant les veilleurs de nuit au niveau de établissements scolaires, les éboueurs pour dégager les ordures ménagers au niveau des hôpitaux, le centre pénitencier, la pouponnière et le centre pour personnes âgées. Au niveau de l'état civil, seul le service décès a fonctionné. Ainsi, après une longue attente notamment après les pourparlers avec les responsables concernés, sans pour autant qu'il y ait une quelconque réponse favorable à leurs revendications, les fonctionnaires de l'APC de Bouira, qui ont déposé un préavis de grève, ont débrayé. Ils réclament, entre autres, le statut particulier des travailleurs de l'APC, comme c'est le cas pour les autres secteurs et services, une prime spéciale pour les travailleurs, d'autant qu'il existe de nombreux travailleurs cumulant 20 années de service sans pour autant percevoir de prime, l'intégration des travailleurs contractuels. Les grévistes regrettent toutefois qu'aucun responsable ne s'est manifesté pour cette première journée de grève. En revanche, cette grève aura sans doute des répercutions négatives sur le vécu des citoyens de la ville de Bouira, notamment en cette rentrée sociale et scolaire où le service d'état civil est plus que jamais sollicité pour des documents administratifs alors qu'il n'aura personne pour l'évacuation des ordures.