L'Union africaine (UA) a réitéré son appel à la formation d'«un gouvernement d'union nationale», comprenant toutes les parties en Libye, s'engageant à consentir plus d'efforts pour réaliser cet objectif. Ce nouvel appel a été lancé mercredi soir lors d'une réunion de la Commission de l'UA sur la Libye, tenue à Pretoria en Afrique du Sud. Après sept heures de débats, le Commissaire à la paix et à la sécurité de l'UA, Ramtane Lamamra, a tenu à souligner que «la Commission de l'UA sur la Libye s'est engagée à travailler avec le Conseil national de transition (CNT, créé par les rebelles libyens), ainsi qu'avec les autres parties concernées afin de parvenir le plus tôt possible à la formation d'un gouvernement d'union nationale, qui comprendra toutes les parties libyennes». La commission de l'UA a également insisté sur la fin immédiate des hostilités en Libye, faisant part de son inquiétude face au terrorisme et à la prolifération des armes en raison du conflit qui se déroule en Libye. «La commission ad hoc (sur la Libye) a exprimé son inquiétude face à la possibilité que la situation actuelle puisse encore davantage miner la paix et la sécurité de la région, notamment au travers du terrorisme et de la prolifération des armes», a-t-elle souligné dans un communiqué publié mercredi soir à Pretoria. La réunion de mercredi soir à Pretoria a eu lieu en présence des présidents sud-africain Jacob Zuma, congolais Denis Sassou Nguesso et ougandais Yoweri Museveni, ainsi que du ministre des Affaires étrangères mauritanien et de l'ambassadeur du Mali en Afrique du Sud. L'UA avait chargé les présidents sud-africain, mauritanien, congolais et malien, de former un comité de haut niveau pour résoudre la crise que traverse la Libye depuis février dernier.