Dans une déclaration parvenue à notre rédaction, le Conseil des lycées d'Algérie (CLA) relate les conditions socioprofessionnelles difficiles du secteur de l'éducation et interpelle la tutelle sur «ce qui peut-être sauvé avec des décisions courageuses pour que l'année se poursuive dans de bonnes conditions». Le CLA tient à relever au titre de la rentrée scolaire 2011-2012 «la surcharge des classes avec plus de 45 élèves et un grand nombre d'élèves non encore inscrits, alors que pour réussir la réforme en cours, les classes ne doivent pas dépasser 25 élèves». Il souligne le «manque de moyens pédagogiques, de manuels scolaires et de l'outil informatique». Sur le plan des infrastructures, le CLA s'inquiète de la «non-ouverture de certaines structures». Aussi, il prévient sur le recours au «pré-emploi qui sera établi dans le secteur de l'éducation cette année, engendrant par là une situation de dévalorisation du métier de l'enseignant. Le CLA regrette «la non-ouverture de postes budgétaires». Sur le plan social et compte tenu de la cherté de la vie, le CLA évalue «un manque à gagner entre 10 000 et 16 000 DA pour les travailleurs».