Beaucoup d'entreprises espagnoles ont investi gros dans le développement économique et social dans la wilaya de Aïn Témouchent. Ainsi, une nouvelle ère de partenariat algéro-espagnol s'est ouverte. En commençant par le mégaprojet Medgaz, qui relie Hassi Rmel à Almeria via Benisaf. Ce projet réalisé avec le concours d'entreprises espagnoles CEPSA, Endesa et Iberdrola, en partenariat avec Sonatrach, a permis la création d'emplois pour plus de 2 000 personnes, dont la majorité absolue des enfants de la région témouchentoise. La valeur de cet investissement est estimée à 900 millions d'euros. Le second projet est la réalisation de l'usine de dessalement qui fournit quotidiennement plus de 200 000 m3 d'eau. L'entreprise espagnole Tedagua s'enorgueillit d'avoir réussi dans son pari. Plus de 100 postes permanents sont créés pour les Algériens. Cette usine a coûté une enveloppe financière de 240 millions de dollars américains. Dans le domaine de l'agriculture, une convention entre un groupe espagnol et la coopérative vitivinicole de Aïn Témouchent afin de moderniser la viticulture en créant d'autres sections de moto-culture et de vinification. Selon le directeur de cette coopérative, «les résultats obtenus depuis l'application de cette convention en 2010 ont porté leurs fruits. Nos techniciens et ouvriers ont réconforté leur expérience professionnelle par cet apport technologique». Concernant les développements sociaux, une autre entreprise espagnole spécialisée apportera l'expérience espagnole dans la création d'emplois dans les secteurs de la pêche, du tourisme et de l'agriculture. Récemment, elle a sillonné les communes concernées, à savoir Sidi Bena Dda, Aïn Témouchent, Sidi Safi et Bénisaf pour arrêter un programme de travail spécifique à chaque commune. En somme, les Témouchentois espèrent que cet investissement espagnol apporte un plus technologique et permette un développement harmonieux sur le plan économique et social, étant donné que la wilaya de Aïn Témouchent possède d'énormes potentialités et des ressources naturelles. Sabraoui Djelloul