Les établissements pénitentiaires en Algérie seraient dans les normes quant au respect des droits de l'Homme , avec pour cette année, plus de 90 associations activant en collaboration avec ce secteur recensé, la mise en place d'un programme pour l'amélioration du niveau des agents dans les prisons et l'ouverture de nouveaux établissements pénitentiaires. Selon des données présentées, hier à la presse à l'occasion de la Journée mondiale des droits de l'Homme, par le directeur général de l'administration pénitentiaire et de la réinsertion, Mokhtar Felioune, le niveau de respect des droits de l'Homme dans le pays «était très satisfaisant». Pour les droits de l'Homme en termes de santé, l'enseignement, de formation et de préservation de la dignité dans le traitement quotidien, l'orateur a précisé qu'ils sont garantis au sein de tous les établissements pénitentiaires ; d'autant plus que «les détenus ne manquent que du droit à la liberté, dont ils ont été privés en vertu d'un jugement pour avoir commis des crimes». Selon ses explications, les prisons sont dotées du nécessaire quant à garantir l'accès aux soins aux détenus, soit en terme d'équipements médicaux ou laboratoires ou bien de personnel médical, avec des médecins généralistes, des pharmaciens, des dentistes, des infirmiers et des psychologues présents au niveau de chaque établissement. Notons que, l'Algérie a commencé par promulguer, en 2005, la loi sur l'organisation des prisons et la réinsertion sociale des détenus, conformément aux normes internationales en matière de respect des droits de l'Homme en milieu carcéral. M.Felioune a, par ailleurs, indiqué que son administration avait accordé un intérêt particulier à l'amélioration du niveau des agents travaillant dans les établissements pénitentiaires et les établissements de rééducation et au développement des programmes de formation dans le souci de garantir aux détenus un traitement qui respecte les droits de l'Homme. Dans ce cadre, le directeur général de l'administration pénitentiaire a mis en exergue le contrôle permanent dont font l'objet les prisons par les magistrats et l'Inspection générale des services pénitentiaires, ainsi que par des représentants de la société civile, précisant que 4 000 visites de ce genre avaient été effectuées en 2011, selon des chiffres arrêtés au mois de novembre passé.