Un hommage à Fernand Iveton, chahid de la révolution algérienne, est organisé aujourd'hui au Centre culturel algérien de Paris, avec la participation de Mohamed Rebah, auteur du livre Des Chemins et des hommes, Abdelkader Djillali Guerroudj, ancien chef des Combattants de la libération, intégrés au FLN, et Jean-Luc Einaudi, historien qui a écrit le livre Pour l'exemple, l'affaire Fernand Iveton. Face au couperet de la guillotine, le 11 février 1957, Iveton s'écria «L'Algérie libre vivra !», rapporte son avocat Joë Nordman, présent sur le lieu de l'exécution, à la prison de Serkadji. Deux autres patriotes, Mohamed Ouennouri et Ahmed Lakhnèche, furent exécutés le même jour, à Serkadji. «Iveton a poursuivi son chemin jusqu'au bout. Lui, le communiste, l'internationaliste qui, par son acte individuel, avait voulu prouver son engagement aux côtés des nationalistes du FLN. Même sous la torture.» (Joë Nordmann, Anne Brunel. Aux vents de l'histoire. Mémoires. Actes Sud 1996).