Au moins 68 personnes ont été tuées dans une vague d'attentats jeudi dernier en Irak, moins de trois semaines après la fin des opérations de retrait de l'armée américaine, intervenue en 2003 en Irak. «Les hôpitaux de Nassiriya ont reçu 45 morts et 68 blessés», selon un nouveau bilan confirmé par des responsables de la santé et de la sécurité. Dans Baghdad, des attentats ont visé Kazimiya où deux voitures piégées ont explosé à des carrefours proches, faisant 14 morts et 31 blessés selon des sources aux ministères de la Défense et de l'Intérieur. A Sadr City, le plus grand quartier chiite de la capitale irakienne, une moto piégée a explosé près d'un groupe de travailleurs journaliers, faisant 7 morts et 20 blessés. Peu après, deux bombes dissimulées sur le bord de la route explosent près du principal hôpital du quartier, au moment où les blessés y étaient conduits, faisant 2 morts et 15 blessés, selon le ministère irakien de l'Intérieur. Le bilan de 68 morts est le plus lourd depuis le 15 août 2011 lorsqu'une série d'attentats en Irak avait fait au moins 74 morts.