«La situation du cinéma en Algérie» a été le thème d'une conférence animée dimanche dernier par le Ahmed Bedjaoui, cinéaste et enseignant à l'universitaire d'Alger 3. Cette rencontre à laquelle ont assisté de nombreux journalistes a permis de poser les problèmes du secteur cinématographique en Algérie et de mettre en évidence l'importance de la critique cinématographique pour améliorer la qualité de la production filmique en Algérie. Ce rendez-vous a été organisé au Palais de la culture «Imama» à Tlemcen, dans le cadre d'un atelier de formation destiné aux journalistes. Il a pour objet également le développement et la connaissance spécifiques des problématiques que connaît ce secteur en Algérie et se veut un support pour les journalistes pour l'acquisition et le renforcement de nouvelles connaissances dans le domaine du 7e art. M. Bedjaoui a soulevé, dans ce sens, le problème de désaffection du public envers les salles de cinéma. «Cela est dû à leur manque d'adaptation aux salles de cinéma et je peux dire aussi que le cinéma algérien a besoin de son public», dira-il, soulignant que le cinéma est un art complet et que le cinéma algérien reste méconnu du public algérien du fait que de nombreuses personnes ne lui accordent pas beaucoup d'importance. Il a, par ailleurs, mis l'accent sur l'importance du développement de la connaissance cinématographique du public «sachant qu'il existe à l'échelle nationale 120 maisons de jeunes équipées de matériel spécifique pour la diffusion cinématographique et audiovisuelle », a-t-il encore fait savoir. L'intervenant a, de ce fait, rappelé dans son intervention les techniques de diffusion cinématographique. Tout en rappelant que la première diffusion directe, en hommage de la reine Elisabeth 2, a eu lieu en 1952.