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Rétention de stocks, pénurie maquillée et gros profits
Publié dans La Nouvelle République le 10 - 02 - 2012

Depuis l'application des nouvelles orientations relatives à la révolution agraire et qui ont débouché sur la découpe des domaines autogérés, force est de constater que le gaspillage des produits agricoles est presque éradiquée. Et pour cause, les nouveaux attributaires des exploitations agricoles collectives (EAC), ou ceux des exploitations agricoles individuelles, ont quasiment tourné le dos à l'ancien système.
L'ère des offrandes, de l'anarchie, de l'absentéisme, de la course aux postes de président, de délégué et du laisser-aller a disparu au profit d'une attitude plus rigoureuse s'agissant de gérer les récoltes et la concurrence loyale qui est exercée par les nouveaux propriétaires des biens des ex-domaines convertis. Les mêmes pratiques sont opérées aussi bien par les bénéficiaires collectifs qu'individuels, car bien souvent en pareilles circonstances, les membres d'une même famille sont regroupés au sein des exploitations collectives et associés dans ce contexte. En adoptant une telle paysannerie, les nouveaux barons de l'agriculture ont renforcé les alternatives pour le développement du secteur, vocation de la wilaya de Mascara, des actions qui leur ont permis d'améliorer considérablement leur situation sociale. Opérant ainsi le grand bond de la situation d'ouvrier agricole hier, à celle de nantis terriens aujourd'hui. Grâce à la valorisation de leurs biens, ils se sont permis de pénétrer un nouveau monde, celui de l'opulence caractérisée par les signes extérieurs de richesse ostentatoires, demeures de châteaux et de véhicules haut de gamme. Signe de leur métamorphose, les nouveaux nantis se rendent à leurs pâturages au volant des 4x4 rutilantes qu'ils stationnent à l'ombre des arbres, et, dans ce tableau, ils exercent une rivalité inaccoutumée et obstruée. Cette nouvelle caste de grosses patates, ni salées, ni sucrées, ni amères, ni acides, ce qui, paraît-il, les rend «accommodants» à tous les artifices culinaires pour faire cuisinier ou plutôt affamer leur propre concitoyen au prix fort. Leur comportement, leur vision, leur mode de gestion et leur réflexion sont identiques à celles des anciens colons. Ils effectuent des transactions au cours desquelles ils manipulent des sommes d'argent considérables sur lesquelles ils n'ont jamais fantasmé. Certes, ce renversement de situation a eu pour effet de diversifier les récoltes agricoles et d'exploiter toutes les parcelles de terres cultivables, mais a, a contrario, débouché sur la libération des prix des produits qui ont enregistré une hausse irrécusable. La preuve : la pomme de terre, légume national, d'un calibre douteux est de moins en moins mangée par les Algériens, et ce, depuis des errements de plus de quatre années et dont le prix qui est actuellement de 60 DA le kilogramme, a terni l'image de l'Etat par son absence sur le marché. C'est l'anarchie via des spéculateurs qui ne reculent devant rien pour assouvir leurs instincts cupides sur le dos des consommateurs et autres ménagères ravagés par tant de dérives de gros bras, qui pourtant, sont financés par l'état providence. A quand le droit de regard de l'Etat sur ce qui se passe sur le marché ?

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