Les femmes paient un plus lourd tribut que les hommes à l'épidémie de VIH/SIDA. Elles représentent en effet plus de la moitié des 34 millions de porteurs du VIH dans le monde. Et malheureusement, celles qui vivent dans les pays d'Afrique subsaharienne représentent à elles seules, 60% de tous les nouveaux cas de contamination chez les femmes. Pour les protéger, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) renouvelle ses recommandations : assurer la mise en œuvre et le suivi d'une contraception hormonale régulière et favoriser l'utilisation de préservatifs, masculins et féminins. L'ONUSIDA souligne pour sa part, la nécessité d'intensifier la recherche pour des méthodes de protection que les femmes puissent contrôler elles-mêmes. La situation particulièrement dramatique des Africaines face au VIH/SIDA, met en lumière «l'urgence à trouver une solution innovante pour répondre à un double besoin», indique l'ONUSIDA. Le besoin d'une contraception efficace, mais aussi d'une prévention de l'infection au VIH.