Le championnat, toutes divisions confondues, tire à sa fin. Et à des fins mercantiles des mercenaires de tous bords infestent les lieux et les transforment en un véritable marché. L'offre dépasse parfois la demande dans ce marché où l'argent coule à flots. C'est maintenant où jamais pour ces mercenaires, tapis dans l'ombre le long de l'année mais qui refont surface à chaque fin de saison. Il y a de quoi puisque ce marché est grandement porteur. Un carnet d'adresse bien rempli et le tour est joué. Tout le monde vend et tout le monde achète et ces mercenaires ne trouvent aucune peine à faire main basse sur ce marché. Et oui, en cette fin de saison, ce n'est pas le tapis vert qui départage les équipes mais bel et bien ce marché lucratif. En un jour, ces mercenaires passent de la pauvreté à la richesse tellement ce marché regorge d'argent qui se trouve à portée de main. On a beau essayé d'occulter cette vérité mais ce marché vers lequel convergent ces mercenaires n'est plus qu'un secret de polichinelle. Les ventes et les achats de matchs se font à ciel ouvert, au su et au vu de tous. L'argent passe d'une main à une autre comme passe le ballon d'un pied à un autre. Nullement inquiétés, ces mercenaires agissent dans l'impunité, puisent dans l'argent public initialement destiné au développement du football. Comment se fait-il que tout cela se déroule à ciel ouvert sans que les responsables du football ne réagissent ? Ces derniers s'accrochent toujours à l'éternelle chanson de l'absence de preuves alors qu'il suffit juste de fréquenter ce marché pour démasquer ces mercenaires. Existe-il des complicités pour que nos yeux soient si fermées devant ce phénomène qui gangrène notre football ? Ce marché bien qu'il existe et connu de tous ne date pas d'aujourd'hui mais de plusieurs lustres et un nombre impressionnant de mercenaires s'est enrichi alors que football s'est gravement appauvri et il continue sa descente en enfer.