La FIFA enquête sur 300 matchs qui auraient pu faire l'objet de trucage. Un si grand nombre de matchs qui indique que le milieu du football n'est pas aussi propre qu'on le laisse entendre. La plus grande instance du football mondial devrait lorgner du côté de l'Algérie où le trucage fait pignon sur rue. La FIFA enquête sur 300 matchs qui auraient pu faire l'objet de trucage. Un si grand nombre de matchs qui indique que le milieu du football n'est pas aussi propre qu'on le laisse entendre. La plus grande instance du football mondial devrait lorgner du côté de l'Algérie où le trucage fait pignon sur rue. Le chiffre avancé par la FIFA est de loin inférieur au nombre de matchs truqués en Algérie. Rares sont les enquêtes déclenchées par la FAF pour débusquer les auteurs de ces trucages pourtant connus sur la place publique. Si à la FIFA, le moindre doute sur un match suffit à remuer ciel et terre en quête d'éléments de preuve sur un éventuel trucage, à la FAF on ferme l'œil et on laisse faire sous l'éternel prétexte, «il n'y a pas preuves». La saison tire à sa fin et la «chkara» fait son apparition pour arranger les matchs. C'est connu de tout le monde mais personne ne bouge le petit doigt pour mettre fin à cette pratique qui mine notre football. La FAF devrait s'inspirer de la FIFA, si elle veut assainir l'environnement de cette discipline. Franchement, est-ce possible que l'institution de Raouraoua va jusqu'à suivre l'exemple de celle de Blatter ? On en doute fort rien que parce que les trucages des matchs sont, par la force des choses, devenus incontournables dans le football algérien. De là à s'imaginer que la FAF s'attaquerait à ce phénomène, ça serait vraiment une première que tout le monde applaudira. Ça serait vraiment croire au père Noël que de penser que cette honorable institution puisse un jour déclencher des enquêtes de ce genre. Notre football est tellement gangrené par ces pratiques qu'il est pratiquement impossible d'y remédier. Cette fin de championnat sera riche, très riche même, en matchs arrangés et c'est bien sûr le football qui en sortira appauvri. Il l'est d'ailleurs depuis très longtemps alors que certains dirigeants s'enrichissent en l'espace de 90 minutes. Assem Madjid