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Le patrimoine de la culture et de la mémoire contre l'oubli en débat à l'Ouarsenis (II)
Publié dans La Nouvelle République le 21 - 05 - 2012

La maison de la culture Mouloud-Kacem-Naït-Belkacem de Tissemsilt a abrité deux journées d'étude sur les preuves matérielles pour les contributions de la résistance nationale dans l'Ouarsenis sous le thème «Le patrimoine culturel et de la mémoire contre l'oubli».
Les caractéristiques internes du libellé du texte restent communes pour le IVe siècle. Cependant, c'est l'emploi du cas nominatif qui surprend, car les 9/10 des inscriptions se présentent sous forme de dédicace ou datif et les inscriptions de cette règle sont très rares. Cette observation reste majeure et la problématique reste difficilement cernable. En guise d'évaluation de toutes ces données archéologiques et épigraphiques, les spécialistes en la matière pensent que le secteur géographique des rois militaires correspond à la lutte méridionale du massif de l'Ouarsenis. Au moment où le relief jusque-là mouvementé, atteint son équilibre de plateau ouvrant des vues indéfinies en direction du Sud. Le site de Taza, une des citadelles érigées par l'Emir Abdelkader Sur le terrain, les étudiants de l'Institut d'archéologie ont poursuivi leurs recherches sur le site de Taza où l'Emir Abdelkader a tenu son dernier conseil de guerre, le 3 juillet 1838. Le site est composé d'une citadelle avec un rempart extérieur de 69 mètres de long et 33 mètres de large et de bastions pour résister aux assauts de l'armée coloniale française. Tous ces édifices ont été ensevelis avant que l'Emir Abdelkader et ses troupes ne quittent la région le 25 mai 1841. Les fouilles ont permis de dégager une partie de cette citadelle ainsi que les vestiges d'une autre cité musulmane, édifiée sur le même endroit. La wilaya de Tissemsilt, capitale de l'Ouarsenis, compte plus de 50 sites historiques, appartenant à toutes les périodes historiques, comme les ruines de Ouled Kouider, dans la commune de Sidi Lantri, ainsi que Kouacem, dans la commune de Lardjem, et le fort de Toukal, bâti par les émirs de Béni Touadjine, dans la commune de Sidi Abed. Soulignons que l'histoire de la wilaya de Tissemsilt remonte au paléolithique supérieur (10 000 ans avant J.-C.). Selon les mêmes sources, à Boucaïd, à 600 m au sud-ouest de la mine de baryte de Rokbat El-Okba, durant l'époque romaine, le palais de Kababa, autre site romain situé au sud-ouest des monts de Zarden, près de Chaâbet M'hala, comporte quant à lui plusieurs tours de surveillance. Tissemsilt avait lutté contre les envahisseurs qui n'ont occupé que les parties est, ouest et sud de la wilaya. Quant à la partie nord, elle devait toujours rester entre les mains de tribus berbères. Il est à noter que la wilaya de Tissemsilt a embrassé l'islam durant la seconde campagne de Okba Ibn Nafaâ (62/64 de l'Hégire), pour relever ensuite, du régime des Omeyades, puis des Rostémides et enfin des Fatimides (298 de l'Hégire). En 360 de l'Hégire, ce fut au tour des Zirides de dominer «la capitale de l'Ouarsenis» jusqu'en 473 de l'Hégire où Youssouf Ibn Tachfine entra à Tissemsilt. Celle-ci fut alors dominée par les Hafsides, les Zianides, puis les Ottomans, avant de subir la colonisation française. Placée sous le thème «Le patrimoine culturel et la mémoire contre l'oubli», cette célébration permettra de faire connaître la valeur historique et archéologique de ce patrimoine culturel appelé à être valorisé et préservé des dégradations, notamment celles provoquées par l'homme, a-t-on ajouté. Le patrimoine archéologique de la wilaya de Tissemsilt, très riche et diversifié, appartient à plusieurs périodes historiques, en l'occurrence punico-libyque, latine, islamique et ottomane, ce qui prouve, selon la même source, une présence relativement ancienne de l'homme dans cette région du pays. Pour mieux faire connaître les vestiges les plus représentatifs et les plus importants de cette région, les services de la direction de la maison de la culture de Tissemsilt ont fait part de l'organisation d'une vingtaine de conférences. Ces deux journées ont été animées par les docteurs et professeurs Ghanem Handjar de l'université Ibn Khaldoun de Tiaret sur «La lutte entre l'épée et la plume». Une sixième intervention du professeur Ouahrani Kaddour de l'université Abou-Bakr-Belkaïd de Tlemcen, sur «Les effets de Tissemsilt entre la réalité et les inventaires». Une autre intervention du professeur Anane Ameur de l'université Ibn-Khaldoun de Tiaret, sur «L'archivage des documents de Theniet El-Had et de vialar. Une huitième intervention du professeur Abdelhafidh Hilmi de l'université Ibn-Khaldoun de Tiaret, sur «L'organisation politique et militaire de la Zone 3 de la Wilaya IV». Une autre intervention du professeur Sahnoun Saïdani de l'université d'Alger 2, sur «Les messages de l'Ouarsenis dans la résistance algérienne au colonialisme français». Une dixième intervention du professeur Sofiane Boudraâ de l'université Mentouri de Constantine, avec pour thème «Préserver le patrimoine archéologique dans l'Algérie entre réalité et perspectives». Ainsi que d'autres interventions qui sont au menu de ces journées historiques des docteurs et professeurs Abdessamed Rekia de l'université d'Alger 2, Nasser Eddine Bounessairi de la direction de la culture de la wilaya de Blida, Kheir Eddine Abbes d'Oran, Tadj Mohamed de l'université Ibn-Khaldoun de Tiaret, Chiko Yamina de l'ENS de Bouzaréah, Lakhdar Saïdani «Sur l'héritage du savant Ahmed Ben Yahia El-Ouarchenissi». C'est en présence d'une population fière de son passé et des acquis du savant Ahmed Ben Yahia El-Ouarchenissi. Par ailleurs, Ahmed Ben Yahia El-Ouarchenissi, né en 1430 dans un douar dans l'Ouarsenis près de la commune de Lazharia dans la wilaya de Tissemsilt. Comme tous les Algériens, il est entré dans une école coranique à Tlemcen. Très jeune, il apprend le Coran et les principes de la langue arabe de son père. Son enseignement se poursuit alors avec cheikh Kacem Ben Said El-Akbani, le juge Mohamed Ben Ahmed Ben Kacem, Mohamed Ben Ahmed Ben Aïssa Ben Djellab, le savant Mohamed Ben Merzouk (Aveugle), le savant Abou Zakaria Yahia Ben Moussa Mazouni, Abou Abdellah Mohamed Ben Hassen Ben Makhlouf Rachedi. Après avoir reçu la connaissance de ces savants, des citoyens et les personnes âgées, des pieux, à l'âge de 40 ans, il a une large expérience dans le Maghreb dans son ensemble et devient une référence dans la littérature scientifique. A l'époque, la ville de Tlemcen vit dans une turbulence, dont l'instabilité, dans une atmosphère politique, ainsi que l'insécurité qui a régné dans la ville. L'insécurité et la propagation des voleurs qui menacent la vie des gens, avec l'injustice galopante et la prolifération des armes, en plus des rivalités aggravées par les maladies et les épidémies, la famine. Dans cette situation difficile, de nombreuses personnes quittent leurs maisons et leurs terres ainsi que leurs biens. Ajoutez à cela l'insécurité et l'absence de justice et d'équité, ce qui oblige toute personne de défendre son droit. Ces évènements ont été cruels et douloureuses pour les scientifiques et universitaires comme le savant Ahmed Ben Yahia El-Ouarchenissi, indigné par le sultan Abou Thabet Zayani qui a saccagé sa maison et ordonné la confiscation de ses biens, Ahmed Ben Yahia El-Ouarchenissi. Sa famille fugitive s'en est allée dans la ville de Fès ( Maroc) en 1470 (874 ). Le savant Ahmed Ben Yahia El-Ouarchenissi a été accueilli dès son arrivée à Fès par un grand public de scientifiques et universitaires. Par ailleurs, les étudiants en sciences apprennent beaucoup de lui. Le savant Ahmed Ben Yahia El-Ouarchenissi. Il a étudié la jurisprudence, les sciences de la grammaire et la rhétorique… mais ne manquait pas de se consacrer à l'histoire. Il était célèbre pour les consultations en jurisprudence et en doctrine et les gens affluaient de partout pour le voir. Ahmed Ben Yahia El-Ouarchenissi était une école scientifique. Cette science est exprimé par plus de 80 arguments de science, droit de parler, culte et de prestations à la recherche. Clarifier les voies aux règles de l'imam Maliki, le critère exprimé des opinions Afrique et le Maroc, les «règles» dans la jurisprudence Maliki, haut dans les dispositions et documents. Le savant Ahmed Ben Yahia El-Ouarchenissi est mort à l'âge de 80 ans, en février 1510 (914). La définition de ces indicateurs est une tâche difficile et cette difficulté n'est pas de donner ce droit au monde et de prendre toute sa biographie et l'héritage scientifique des effets, notamment parce qu'il est difficile d'apprécier ce que la religion et la séparation et la dispersion de ces histoires dans les livres ici et là. Le professeur Charef Abdelhak de l'université Ibn-Khaldoun a intervenu lors de cette rencontre historique sur «L'indexation du patrimoine manuscrit et son rôle dans la préservation de l'identité nationale». Sans oublier ainsi que les universitaires, les chercheurs et chouyoukhs qui ont débattu, tout au long des deux journées de ce débat national sur l'identité nationale dans l'Ouarsenis le patrimoine culturel et de la mémoire contre l'oubli. (Suite Et Fin)

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