Dans son allocution lors du 1er sommet africain sur les communautés tenue à Johannesburg, le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD). Mohamed Abdelaziz a souligné que «la décision du gouvernement marocain de retirer sa confiance de l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU n'émane pas seulement d'une crise avec M. Ross mais plutôt d'une crise réelle avec tout le système des Nations unies», indiquant que «ces pratiques sont complètement contraires à la légalité internationale et au droit humain international» Dans le même contexte, le président sahraoui a ajouté que «le gouvernement marocain veut imposer sa logique en amenant la mission onusienne au Sahara Occidental à se désengager de sa mission principale, celle de l'organisation d'un référendum sur l'autodétermination», appelant les pays participant à cette rencontre à intervenir en urgence pour mettre fin à cette situation illégale, en outre il a appelé la communauté internationale à exercer des pressions sur le gouvernement marocain afin de l'amener à respecter la légalité internationale, et permettre au peuple sahraoui son autodétermination en toute transparence à travers un référendum libre, juste et régulier. Le président Abdelaziz a rappelé à cette occasion les principes sur lesquels repose le projet de l'unité africaine et selon lesquels «l'Afrique ne sera jamais libérée tant qu'une partie du continent reste sous le joug colonial» déplorant le fait que des territoires du Sahara Occidental restent occupés par le Maroc, signalant qu'au moment où l'Afrique a décidé de se libérer de toutes formes de colonialisme et de parachever son processus de décolonisation, «le Maroc empêche encore la réalisation de ce rêve en entravant le processus de décolonisation de la dernière colonie en Afrique».