Décidément la «créativité» hollywoodienne bat de l'aile pour venir à bout du régime de Bachar Al Assad. Les rapaces qui se sont disputé la dépouille de Kadhafi, semble se heurter à un os dur en Syrie. Alors ? Ruse de félin ou canin, peu importe l'astuce, on ne lâche pas proie. Usant de manipulation et de mensonge, qui ont attisé rapidement le feu des ténèbres en Libye, l'Occident s'est cru en mesure d'aboutir aussi rapidement au même résultat en Syrie. Devant une opinion sceptique, difficile à cuisiner, les prédateurs n'ont rien trouvé de mieux que de lancer leurs chiens de garde pour bouffer du Syrien. Le double veto faisant obstacle à une résolution légalisant une intervention militaire, ces tueurs à gages qu'on présentait pour une «Armée syrienne libre» n'ont fait preuve d'aucune pitié vis-à-vis des populations syriennes. Les 120 000 morts en Libye n'ont pas suffi à cette «communauté internationale» pour méditer le prix de la «détériocratie» occidentale. Un carnage vu et approuvé sous couvert de droits de protéger. Quelle hypocrisie ! Les Libyens qui ont contribué au chaos de leur pays peuvent d'ores et déjà s'énorgueillir de leur «révolution» en attendant un avenir macabre que présagent les événements actuels. Bachar l'os dur à croquer n'offrait pas cette opportunité libyenne ; alors comment se débarrasser de ses «anges gardiens» sino-russe et déjouer leur opposition à une ingérence militaire ? Le Prix «poubelle de la pourriture» en 2009 semblait donc dans l'impasse. Contourner le coup du berger en renversant violemment l'échiquier serait insuffisant pour convaincre l'opinion. Reste alors, le plan «B». Lâcher les chiens enragés afin d'occasionner le plus de massacre, chose qui pourrait faire fléchir l'opinion. En cela, l'OSDH, organe fictif de propagande, et les hordes médiatiques ont fait leur sale boulot de propagande. Pour cela, même la BBC ne s'est pas embarrassée à faire passer des images de centaines d'Iraquiens massacrés par les amerloques pour des massacres perpétréS par le gouvernement syrien. Au cours de cette phase de diabolisation de Bachar, les chiens stationnés aux alentours (Liban, Turquie, etc) ont failli à leur mission. Les observateurs ont dévoilé le jeu en reconnaissant la présence de groupes terroristes. «Et que faire ?» ,nous aurait dit Lénine ? Loin de toute lutte de classes, le temps presse ; les prédateurs s'impatientent, ils paniquent, alors ? Passons au plan «C». Déclencher un «séisme» macabre qui porterait peut-être ses fruits. On arrive alors au massacre de Houla. Un nouveau «11 septembre» en Syrie. Rapidité déconcertante de la réunion du Conseil de sécurité, comme si on anticipait déjà le coup de «foudre», expulsion des ambassadeurs syriens, campagne médiatique lourde, et voilà le gouvernement syrien présenté comme seul responsable de ces massacres, et ce, sans qu'aucune enquête ne soit menée. (Suivra)