Depuis le cas libyen où les forces de l'Otan n'ont enregistré aucun mort dans leurs rangs, les pays de l'alliance n'éprouveront aucune gêne à devenir des «va-t-en-guerre». Leurs opinions publiques auront d'autres chats à fouetter qu'à s'occuper d'une guerre absolument sans victimes occidentales. Les bombardements de pays arabes ou musulmans ressembleront à des jeux électroniques. Pas de victimes occidentales, seulement des morts dans les rangs des autochtones. On sait que les Occidentaux savent que les autochtones n'attachent pas tellement de l'importance aux morts enregistrés dans leurs rangs. Les pays occidentaux ne se gêneront pas de s'engager dans les pays arabes, à partir des cieux, et on sait bien le niveau de stress ressenti la nuit par les indigènes. Les sifflements des bombes provoqueront de l'angoisse chez les habitants, les enfants plus particulièrement qui penseront plus tard à se venger si l'occasion leur en serait offerte. Les Occidentaux fabriquent ainsi leurs futures victimes. L'alliance transatlantique et la Ligue arabe possèdent la même disposition dans leurs chartes pour répondre à une agression contre un pays membre. Les membres de l'Otan se préparent à réagir collectivement à ce qu'ils considèrent comme une agression contre un de leurs membres. L'Otan se prépare donc à faire la guerre à la Syrie qui avait abattu un avion turc. L'excuse est trouvée. L'avion de chasse turc se trouvait dans l'espace international. La Ligue arabe, tenue par la même disposition, va-t-elle s'engager collectivement contre toute agression militaire contre un pays membre, à savoir la Syrie ? Certainement que non, puisque des pays arabes souhaitent cette guerre contre la Syrie.