Tout le monde s'attendait à ce que le secrétaire général du ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) fasse la lumière sur les raisons de l'échec de nos athlètes lors des Jeux olympiques de Londres et aussi répondre à Rachid Hanifi, président du COA qui a, à maintes reprises, critiqué les dirigeants de la première instance sportive en Algérie. Mais ce n'a pas été le cas. En revanche, le ton a été donné à des sujets relatifs à l'infrastructure, les perspectives, la formation et les objectifs. En effet, devant la famille médiatique qu'il a rencontrée hier au centre de conférence de «Ghermoul», Kamel Guemmar a affirmé qu'il est temps de revoir la politique qui régit le sport national, ses différents paliers ainsi que l'intérêt spécifique pour la préparation des athlètes. «Des carences sont implantées sur le chemin de nos sportifs vers la réussite ce qui empêche cruellement le sport algérien de se réveiller et de retrouver une place parmi l'élite. Pour cela, nous allons adopter une stratégie qui s'appliquera les années à venir», dira le conférencier. Pour Guemmar, beaucoup de chose restent à faire, essentiellement en matière d'infrastructures, «il faut savoir que ce n'est pas facile. Oui l'argent est là, mais on a besoin de l'union de tous, et de notre part, aucun effort ne sera épargné... Il y a un laboratoire de contrôle antidopage, des centres de regroupement sportifs, des stades de football, ainsi que plusieurs projets d'envergure seront mis en place», dira t-il. A partir de là, le programme que semble adopter le MJS comprend aussi tous les sous-rubriques du sport comme la médecine, les compétitions inter scolaire et universitaires, le sport scolaire, les classes sport études... «Le MJS va rebooster le financement des équipes exerçant dans le haut niveau et également celles qui veillent sur la formation des jeunes. Nous seront à leurs côtés», a promis notre interlocuteur. Alors et après ces engagements d'un représentant officiel du MJS, allons nous voir une nouvelle politique au sein de notre sport ? Ce dernier sera-t-il assaini de ceux qui le terne ? Ou bien ce discours «officiel», sera encore entendu et réentendu ? Certainement, la réponse on l'aura, mais pas après un nouvel échec à Rio s'il vous plaît.