Le wali de la wilaya, Bousmaha Mohamed, a procédé au cours de cette semaine au lancement des travaux de modernisation de la RN 40, reliant les communes Rechaïga et Hamadia sur une longueur de 20 km, entre l'un des tronçons les plus dangereux qui enregistre quotidiennement des accidents. Le nouveau projet se réalisera sur une durée de six mois, a indiqué le premier responsable avant d'insister sur l'importance de ce projet. A Mahdia, la délégation a inspecté les travaux du projet d'alimentation de la ville de Mahdia en eau potable à partir de la commune voisine Si Abdelghani et les chantiers en retard. Pour le projet du précieux liquide qui atteint un taux d'avancement estimé à 90 %, selon les services de l'hydraulique et coûtera 50 milliards de centimes, et devrait être livré dans les plus prochains jours, a insisté le wali. Toujours dans le cadre de cette visite, M. Bousmaha s'est rendu dans la daïra de Ksar-Chellala, où il a inspecté le projet de réaménagement de l'institut de la formation supérieure de technologie, relevant de l'université Ibn-Khaldoun de Tiaret. La situation de l'IFSP abandonné par les entreprises réalisatrices depuis plusieurs mois fort de 1 000 places pédagogiques accueillera les étudiants dès cette rentrée universitaire. La situation catastrophique et le constat cinglant des réserves révélées par le wali Bousmaha, sur le plan des travaux que sur le plan des équipements pédagogiques. A cet effet, le premier responsable de la wilaya a donné instruction aux chargés de ce projet pour revoir les meilleures qualités à entreprendre pour respecter les normes exigées afin de permettre aux étudiants de suivre leurs études dans les meilleures conditions. Sur les lieux, le wali a chargé les services concernés de dépêcher une équipe pour se rassurer des installations des issues de secours, surtout pour assurer une meilleure sécurité des étudiants, la réalisation de la clôture et le branchement des énergies électriques et eau potable. Cependant et au nouveau lycée implanté à l'entrée de la ville a connu un retard avec une capacité de 800 places pédagogiques, dont 200 lits, le wali a exigé l'accélération des travaux de finition afin qu'il soit prêt à ouvrir ses portes d'ici la fin du mois de décembre prochain. Pour le siège de la nouvelle unité de la protection civile, il sera réceptionné dans les prochains jours, a indiqué le colonel Mustapha Chaâbane. Il a coûté 60 millions de dinars dont les travaux sont avancés à 90 %. Cette visite a été marquée par l'absence de quelques élus et le chef de la daïra. Ce dernier, qui a rejoint la délégation à la fin de la visite selon certaines sources locales, il gère son territoire par correspondance, ce que confirment les projets qui sont toujours retardés.