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La stabilité, juste un accessoire ?
Publié dans La Nouvelle République le 13 - 10 - 2012

Tout repose sur le résultat. Une défaite est synonyme d'avertissement. Une deuxième défaite, c'est l'ombre d'un nouvel entraîneur qui se précise. Un nul, c'est la lettre de remerciement. Il n'est pas question de travailler sur la stabilité. Elle n'intéresse presque personne. C'est devenu un jeu sans muscle, il ne résiste à rien.
En un mot : fragile. Les entraîneurs du championnat algérien jouent leur place. Ils viennent pour repartir très vite, souvent sans avoir eu le temps de s'expliquer. S'expliquer de quoi et sur quoi ? «Et pour se comprendre, il faut d'abord comprendre que l'on ne se comprend pas». C'est dans l'expérience de cette incompréhension que réside la clé de la communication de demain. Le mal est là, présent, il assiste aux changements de stratégie de communication. Tout le monde et personne n'est responsable. Le football est devenu un jeu de carte et nos équipes sont devenues des «bouffeuses» d'entraîneur. Qu'il soit de nationalité algérienne ou étrangère, le coach n'est jamais bien assis. La peur au ventre lui colle, non à la peau, mais aux jambes. Ira-t-il jusqu'au bout de son programme ? Quelle note prendra-t-il au deuxième ou troisième match ? Que dire, sinon que l'avènement du professionnalisme n'a rien changé. Ce n'est pas nouveau, on s'amuse bien, sauf que ce jeu devient agaçant et dérangeant pour ne pas dire porte atteinte à la stabilité de notre football. Tout le monde a encore en tête, la valse observée à quelques pas de la fin de la saison passée où treize équipes avaient déjà changé leurs coachs. Ceci prouve, si besoin est, que l'amateurisme a encore de beaux jours devant lui. «Qui est donc responsable ? Les présidents des clubs ? Les joueurs ? La presse ou tout simplement les entraîneurs, eux-mêmes ? «Tout le monde est responsable de cette situation, à commencer par les présidents de clubs», explique Younès Ifticen, un des entraîneurs de pointe durant les quinze dernières années. Il estime que la «tyrannie» du résultat constitue l'origine du mal. «Quand les résultats ne sont pas bons, l'entraîneur sert très souvent de fusible, actionné par les dirigeants pour faire face à la pression de la rue. Certes, l'entraîneur a un rôle important au sein d'une équipe, mais parfois les raisons de l'échec sont à chercher ailleurs». Pour sa part, Hadj Adlane écrivait récemment dans sa chronique «rien n'a changé dans le mode de fonctionnement de notre championnat, ni même dans les mentalités. On se dit professionnels, mais dans nos réactions et nos réflexions, on demeure toujours amateurs. Pire, des clubs sont pris en otage par des dirigeants irresponsables, lesquels font tout et n'importe quoi sans avoir à rendre des comptes...» Dans ce travail, on s'intéresse à la valse des entraîneurs qui prend une allure inquiétante en ce début de saison, au point où le meilleur d'entre eux n'est même pas sûr de diriger deux matchs de suite. Cela se banalise et devient même une mode. Ce réflexe de renvoyer l'entraîneur au bout de quelques journées, renseigne sur la qualité «des têtes pensantes qui dirigent des clubs de l'élite... Ils ne se remettent jamais en cause. Ils se dédouanent toujours. Il en sera ainsi tant que des entraîneurs algériens et étrangers continueront par se laisser séduire par des présidents qui détiennent le pouvoir absolu». Le nouvel entraîneur du CR Belouizdad, Guglielmo Arena qui n'a au compteur que quelques misérables heures de travail avec son équipe, confiait à un confrère «à partir du moment où j'ai signé un contrat en bonne et due forme, j'ai su que j'étais sur un siège éjectable. Par conséquent, je vis avec cela et ce sont les résultats qui déterminent ma stabilité». Pour le dernier match face à la JS Saoura, explique-t-il, «nous avons fait le trajet de nuit, ce n'est pas facile de leur demander de fournir un grand match... 24h de repos, ce n'est rien pour un joueur. Il vaut mieux démarrer 30e au classement que 3e. Qui doit comprendre cette réaction ? L'on met trop de pression sur les joueurs et les staffs techniques. Vous savez après seulement quatre journées, des entraîneurs ont été remerciés. Moi qui ai eu une expérience au Maroc, je peux vous dire que le MAS de Fès et le Fus de Rabat qui sont les deux derniers détenteurs de la Coupe de la CAF, ont conservé leur coach pendant trois ans. Il y a donc de la stabilité et c'est ce qui importe».

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