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Pierre Buyoya, représentant de l'UA pour le Mali
Publié dans La Nouvelle République le 27 - 10 - 2012

Le délai de 45 jours accordé aux organisations régionales africaines et à l'ONU par le Conseil de sécurité dans son adoption de la résolution 2071 sur la crise malienne, le 15 octobre dernier, pour peaufiner un plan d'intervention au nord Mali, rythme les concertations bilatérale, régionale et internationale.
En plus du délai précité dont fait état la résolution 2071, il a été notamment question dans le traitement de la crise malienne d'un processus politique de dialogue inter-malien, de la restauration de l'intégrité territoriale du Mali de la lutte contre le terrorisme en invitant les groupes rebelles maliens à couper tout lien avec les organisations terroristes dont Aqmi et les groupes qui lui sont affiliés. Autant de points contenus dans la résolution onusienne 2071 sur la crise malienne adoptée la mi octobre en cours et dont le délai de 45 jours précité s'achèvera fin novembre prochain. Les différentes rencontres bilatérales et multilatérales tenues depuis, pour ne citer que celle tenue à Bamako, le 19 octobre, soit trois jours après l'adoption de la 2071 visent à dégager la voie par laquelle se traduira l'approche politique en direction du traitement de la crise malienne. Si tous les acteurs régionaux, continentaux et internationaux s'accordent à préciser que la portée de la 2071 reflète le consensus à promouvoir dans le traitement de la crise malienne, le rôle premier accordé à l'Union africaine et les pays de la région est unanime. Il s'agit en premier lieu de la prise en compte des acteurs occidentaux, membres permanents du Conseil de sécurité de l'opinion africaine résolue à s'opposer à toute présence militaire occidentale sur le sol africain. A cela vient s'ajouter et de surcroît les conséquences de la crise économico-financière qui secoue les pays riches les obligeant à réduire leurs dépenses notamment en matière de défense dans le déploiement des forces militaires hors de leurs frontières. Si la résolution 2071 semble fédérer les différentes approches suite aux multiples échanges de concertation et de consultation entre membres du Conseil de sécurité, de l'Union africaine, de la Cedeao et des pays du champ, précédant son adoption la mi octobre, ces concertations s'intensifient depuis. La nomination de l'ex-chef à deux reprises du gouvernement italien (1996 à 1998 et de 2006 à 2008), Romano Prodi au poste d'envoyé spécial des Nations unies pour le Sahel est intervenue pour rappel avant l'adoption de la 2071 sur la crise malienne. La mission de Prodi semble s'articuler autour de deux points, la coordination des efforts de l'ONU avec les pays du champ notamment visant l'application d'une stratégie régionale intégrée pour le Sahel, dont la lutte contre le terrorisme et ses ramifications et le soutien au développement des pays en difficultés. S'agissant du second point, il sera question de susciter, soutenir et coordonner l'engagement international en appui aux efforts des pays du Sahel en se concentrant sur la crise malienne qui occupe le devant de l'actualité. Aussi, côté Union africaine (UA), il a été question vendredi dernier, de la nomination de l'ex-président burundais, Pierre Buyoya au poste du haut représentant de l'UA pour le Mali et le Sahel par Mme Nkosazana Dlamini-Zuma présidente de la Commission. Il sera question pour le haut représentant de l'UA de « s'appuyer sur le bureau que l'UA ouvrira prochainement à Bamako». A ce propos selon l'Union africaine, M. P. Buyoya aura pour «mission principale de renforcer la contribution de l'UA aux efforts en cours pour le règlement de la situation qui prévaut au Nord du Mali et du parachèvement du processus de sortie de la crise institutionnelle», précise le communiqué de l'UA. De formation militaire, Pierre Buyoya a été président de la République du Burundi de 1987 à 1993 et de 1996 à 2003. Ainsi la crise libyenne qui a eu un effet domino, sur la région du Sahel, notamment au nord du Mali a été profitable aux groupes terroristes par l'intense trafic et circulation de tous types d'armes de provenance de Libye. Ce qui pour bon nombre d'observateurs est à prendre en compte dans le traitement de la crise au Mali, dont le soutien à un dialogue politique inter-malien est essentiel pour asseoir un plan de sortie de crise institutionnelle, seule voie à même de garantir l'unité territoriale du pays. Voie par laquelle le peuple malien consolidera son front interne lui permettant de relever ses défis sur les plans, politique, socio-écnomique pour son développement et sécuritaire. Des plans pour lesquels les acteurs des pays du champ et l'Union africaine ainsi que l'ONU sont appelés à soutenir par l'accompagnement du Mali dans sa sortie de crise qui semble s'inscrire dans la durée. Ceci étant, Alger qui par sa position géo-politico-stratégique et ses potentialités avérées notamment militaires est au devant de la scène dans les concertations multilatérales et bilatérales sur la crise malienne. Ce qui illustre amplement la portée du rôle qu'Alger est appelé à jouer dans le règlement de la crise malienne visant la sécurité, l'intégrité et la stabilité politique du Mali qui sont en soutien aussi de la sécurité et la stabilité dans la région notamment.

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