En cette période hivernale, au niveau des principales villes de la wilaya de Relizane, les prix des fruits et légumes demeurent toujours inaccessibles aux petites bourses. A Relizane, au souk d'El Graba, trois ménagères d'un âge avancé font plusieurs fois le tour des principaux étals du marché pour s'assurer des prix affichés. L'une d'elles nous dira à haute voix : «La tomate oscille toujours entre 50 et 70 DA, la pomme de terre, quant à elle, continue toujours à se vendre entre 50 et 70 DA depuis plusieurs mois, rien n'arrête cette flambée.» Plus loin, au niveau des étals des fruits, nous voyons de la belle pomme, des oranges et des mandarines aux prix inamovibles et inaccessibles qui affiche 100 à 120 DA le kilogramme. Devant notre intérêt apparent pour les belles bananes exposées sur les étals de plusieurs commerçants, une ménagère nous fit remarquer que ces fruits sont toujours chers et le prix affiché avoisine les 170 DA le kilo : «J'ai été obligée d'acheter 2 kg de ces belles bananes pour les offrir à une personne hospitalisée. Mais elles sont excessivement chères», nous dira-t-elle. Dans le cadre de notre tournée des marchés de la wilaya de Relizane, nous nous sommes rendus au niveau du marché de gros de Belacel. Au cours de cette tournée, nous avons examiné attentivement la mercuriale des prix en vigueur. Cette dernière reste quand même contrôlée par les gros mandataires, qui imposent un inquiétant forcing aux prix affichés. Nous avons constaté en outre une hausse particulière pour certains produits à l'image de la courgette, navet et la carotte vendues en gros à 45 DA, ainsi que l'oignon à 50 DA et la tomate à 55 DA.