Real Madrid : 155 buts Malgré un titre de champion d'Espagne et une Supercoupe d'Espagne, tous deux glanés face au Barça, le Real Madrid ne compte pas la meilleure attaque du monde 2012, mais bien la deuxième, derrière... le Barça. Les Blaugrana ont planté 176 buts lors de cette année civile contre les 155 du Real. A noter toutefois que le Real Madrid est moins dépendant des buts de Cristiano Ronaldo que le Barça ne l'est de ceux de Messi. De fait, l'Argentin a inscrit 84 buts en 2012 avec le maillot catalan, soit 47,7% des buts de l'équipe, tandis que le Portugais en a planté 58, soit 37,4% des pions madrilènes. Bon, les Merengues peuvent toutefois se consoler en se disant qu'en 2012, ils sont entrés dans l'histoire en battant le record de buts inscrits sur une saison en Liga. Toujours ça que Messi n'aura pas. Chelsea : 134 buts Chelsea, c'est une année 2012 un peu dingue. Une année complètement paradoxale, où le club est parvenu à connaître trois entraîneurs sur son banc, et a tout de même remporter deux trophées, dont le plus prestigieux d'Europe, la Ligue des champions. Si les jours n'ont pas toujours été roses pour André Villas-Boas, Roberto Di Matteo et Rafael Benitez, les Blues ont toujours pu s'appuyer sur une attaque de feu. Et ce, grâce à quelques jolis cartons inscrits par-ci par-là, contre Tottenham (5-1), QPR (6-1), Wolverhampton (6-0), Manchester United (5-4), Nordsjælland (6-1) ou encore Aston Villa (8-0), dimanche. Bayern Munich : 126 buts Quand Gomez n'y est pas, un autre Mario (Mandïukiç) est là pour le remplacer. Toutefois, derrière l'attaquant de pointe du Bayern (quel qu'il soit), il ne faut pas oublier tous ceux qui font le taf derrière : Schweini et Kroos, et leurs grosses frappes, Franck Ribéry, Arjen Robben, voire l'improbable Thomas Müller. La bonne résolution du Bayern pour l'année prochaine, on la connaît : marquer des buts certes, mais marquer des buts pour remporter des titres. C'est toujours mieux que se retrouver la queue entre les jambes, en train de regarder les autres célébrer. Celtic Glasgow : 122 buts Le Celtic. Mais si, vous savez, cette équipe qui a joué à 18 en défense contre le Barça (titulaires plus remplaçants) et qui a marqué en contre sur ses deux attaques. Bah, figurez-vous que ce Celtic, mine de rien, a claqué 118 buts en 2012. Dont trois contre le Barça, donc. Champion d'Ecosse en juin dernier, actuel leader du championnat (en même temps, sans les Rangers, c'est plus simple), le Celtic a pourtant la particularité de ne pas avoir un buteur qui plante but sur but. Borussia Dortmund : 116 buts Oui, ça joue bien, ça marque beaucoup de buts, mais il faut l'avouer : Robert Lewandowski est un sacré croqueur, Mario Götze a créé 25 occasions par match. Du coup, ça permet à des mecs comme Jakub B. Aszczykowski ou Lukasz Piszczek de surgir de nulle part et de planter des buts inespérés, et à un Mats Hummels et/ou un Neven Subotiç de dominer tout le monde sur corner. Et en plus, ils ont pris un Marco Reus cette année. Encore un mec qui va marquer. Mais qui va aussi beaucoup tirer à côté. Shakhtar Donetsk : 111 buts Cette année, le Shakhtar n'a pas perdu beaucoup de matchs. Trois, très exactement, contre Chelsea, l'Arsenal Kiev et la Juventus. Mais surtout, l'équipe de Lucescu a marqué beaucoup de buts, devenant même expert en manita. Une jolie stat : sur les 111 buts inscrits par les Mineurs en 2012, 61 l'ont été par des joueurs brésiliens (55%). La gâchette arménienne, Mkhitaryan, a également contribué à ce joli score, avec 25 buts inscrits (22,5%). Manchester United : 109 buts Manchester United triche. Les Red Devils ont eu une dérogation pour avoir le droit de jouer des rencontres qui durent plus de 90 minutes quand ils ont un ou deux buts de retard. Paraît qu'on appelle ça le «Fergie Time». En 2012, sept buts inscrits après la 90e minute, le plus récent face à Manchester City. N'empêche, il vaut mieux rester dans les tribunes dans ces moments-là, plutôt que d'aller au pub d'à côté pour s'enfiler des pintes ou encore essayer de rentrer chez soi avant les bouchons. Car depuis un petit moment, on ne compte plus le nombre de buts inscrits au cours des dernières secondes de jeu par la bande de Wayne Rooney. Des résultats nuls obtenus à l'arrache, des victoires à la sueur du front qui ont permis à l'Unité de gagner moults titres ces dernières saisons.