Pendant deux semaines (28 décembre au 13 Janvier), les ex- Galeries de la ville de Bouira abritent la 3e foire du miel. Organisée conjointement par la Direction du commerce et l'association des apiculteurs de la wilaya, la foire a regroupé quelque 15 participants qui ont exposé leur produits sur les différents étals et stands aménagés à cet effet. On y trouve toutes les qualités de ce précieux nectar très prisé que ce soit pour ces qualités nutritives que curatives. (encalyptus, accacia, thym, roarin, sedre), chaque qualité a son effet et un rôle notamment médicinal. En revanche, cette foire est une bonne opportunité de trouvailles entre les apiculteurs de la wilaya pour mieux discuter des problémes inhérents à leur activité et pour mieux s'organiser. Selon l'avis des apiculteurs justement, c'est ce manque d'organisation qui profite aux faux apiculteurs qui font dans la concurrence déloyale et prohibée en même temps pour écouler leurs produits, du miel truqué fabriqué a base de sucre industriel, etc. L'apiculteur fait aussi face aux maladies qui touchent fatalement les ruches, telles que la varoise et la loque, qui l'obligent souvent à détruire la ruche avec son essaim affecté pour éviter sa propagation à d'autres ruches. Il y a aussi les aléas climatiques, l'hiver 2012 a été fatal pour de nombreux apiculteurs qui ont perdu des dizaines de ruches à cause de la vague de froid qui avait sévi, notamment dans les zones de montagnes, à l'instar d'Ath Laâziz, Aghbalou, Saharidj, etc. Les apiculteurs n'ont rien pu faire que constater les dégâts. Quelques-uns seulement ont réussi à sauver leurs ruches. Parmi eux, ceux qui font dans la transhumance vers la région du sud du pays plus propice en hiver, c'est le cas de la CASSAP d'Aïn Laloui. Côté prix, c'est plutôt l'anarchie. Chaque apiculteurs fixe ses prix qui varient entre 1 500 et 3 500 DA, ceci en attendant la mise en place d'une instance de régulation.