Dans les zones voisines de nos établissements scolaires et universitaires et dans presque tous les espaces d'activités de notre jeunesse livrée aux quatre vents, il sévit des apparences de débauches très alarmantes, à la limite de l'intolérable. Aux abords de l'université, des lycées et autres établissements, c'est la valse incessante des voitures de luxe et autres bolides qui font dans l'incitation à la prostitution ; le racolage, les agressions et autres trafics de drogue continuent de faire des dégâts. Or, on continue de négliger leur impact sur l'avenir de notre jeunesse aussi bien au niveau des ministères de l'Enseignement, de la Jeunesse et des Sports et de la Formation professionnelle, qu'à celui des autorités judiciaires. Des opérations doivent prévenir et à réprimer ces comportements inadmissibles, de conduire des actions continues et fermes pour combattre ces phénomènes négatifs mettant en péril les jeunes des deux sexes. Il est important pour les différents services d'avoir une attitude ferme sur le droit et la protection des mineurs. Dans cette optique, on fait allusion spécialement au lycée El-Argoub, sis au chef-lieu de wilaya, qui est devenu un haut lieu de l'insécurité au vu et au su des responsables concernés ; des voyous de tout acabit se sont appropriés les lieux en toute légalité. Les autorités au niveau de la wilaya, qui ont supposé plaisant de délocaliser le marché hebdomadaire de Trig El Oued pour des raisons de sécurité, et de créer, parait-il, des marchés de proximité , il y a de cela presque deux années, et qui n'ont pas vu le jour, et ce, malgré les promesses de l'actuel wali tenues au cours d'une conférence de presse avec les correspondants accrédités au niveau de la wilaya. En vain... les alentours du collège de l'enseignement moyen El-Argoub,qui a été à deux reprises cambriolé, connaissent une intense activité de voitures, de voyeurs et autres malfrats récidivistes qui taquinent les jeunes filles du matin au soir. La porte d'entrée du CEM est devenue un véritable urinoir à ciel ouvert, où vient en plus s'entasser, dès la nuit tombée, des centaines de bouteilles de bière et autres vins, qui en jonchent les abords. Les transports publics en squattent une partie, et les collégiens sont pris en étau par les vendeurs ambulants de fruits et légumes et autres commerces informels qui dépasse l'entendement. Une vision ahurissante ! Un décor lunaire où personne ne veut prendre le taureau par les cornes vu l'indifférence des uns et des autres sur ce volet brûlant. Des toilettes en plein air devant ce CEM sont improvisées par une cohorte de personnes immorales, et de tous âges, qui se tiennent assis ou debout devant le regard terrifiées des jeunes étudiantes. Le même scénario se répète au niveau de l'école Ould-Kablia-Nouredinne, où des vendeurs de fruits et légumes et autres oisifs ne se gênent pas de déposer leurs déchets ; c'est devenu carrément un lieu de rendez-vous où l'indécence est omniprésente devant le regard d'innocents écoliers. Bref, c'est l'embrouillamini total dans un contexte de laxisme où ce nouveau marché superbement improvisé par les autorités ,pour cacher celui de Trig El-Oued, n'a rien modifié à ce décor lunaire qui a terni le chef-lieu de wilaya. Cette topographie vivante ravive les terribles appréhensions et craintes de l'impunité sur des dérapages dans le risque des foyers d'épidémie, pollutions de l'environnement où l'agression de l'odorat et pullulation des mouches bleues ne sont pas pris au sérieux de part et d'autres. Dans cette situation à la fois lapidaire et honteuse, à quelques mètres du collège en question, le constat est très alarmant : les fruits et légumes voisinent avec un tas d'ordures et des eaux usées qui échappent du stade Meflah-Aoued, du côté de la place Cheikh-El-Oujdi. Les milliers de passants qui empruntent ce haut lieu insalubre suffoquent. Devant cette incroyable démission collective, le pseudo marché d'El-Argoub, improvisé funestement par les autorités locales, sert également à une horde de pickpockets ; des agressions se trament en plein jour devant le regard médusé des agents de l'ordre public qui ont d'autres chats à fouetter. Pour conclure, ce casting mortel dont les autorités sont directement complices pourrait être considéré comme une zone à haut risque. De fait, toutes les conditions sont réunies pour l'éclosion de toutes sortes de maladies diarrhéiques, notamment le choléra, par la présence effective de la saleté et les eaux usées qui se répandent sur le bitume et qui règne en maître absolu. Enfin, il est fort probable que les maladies qu'on croyait définitivement disparues reviennent au galop.