Quatre clubs seulement des seize composant la Ligue 1 algérienne de football, gardent encore leurs entraîneurs respectifs avec lesquels, ils ont débuté le championnat, après que la JSM Béjaïa eut remercié lundi son coach français, Alain Michel. Depuis le début de la saison, soit 17 journées, seules les formations de l'ES Sétif, l'USM El Harrach, le CS Constantine et la JS Saoura continuent de déroger à la règle dans un championnat marqué par une série de limogeages d'entraîneurs sans précédent, font remarquer les observateurs. Les Français Hubert Velud (ESS) et Roger Lemerre (CSC), ainsi que les locaux Boualem Charef (USMH) et Cherif Hadjar (JSS), tiennent toujours le coup après 17 journées de compétition, au moment où certaines équipes en sont à leur quatrième entraîneur cette saison. La stabilité prônée par quatre clubs en question, s'est répercutée positivement sur leurs positions au classement. Les Sétifiens et les Harrachis mènent toujours le bal, et sont bien partis pour se disputer le trophée. L'Entente, champion en titre, confirme d'une journée à une autre ses réelles intentions de défendre sa couronne, comme l'atteste la place de leader qu'elle occupe depuis plusieurs journées. Elle est toutefois talonnée de près par la jeune équipe harrachie qu'elle ne devance que d'un seul point en attendant leur duel direct, vendredi prochain à Sétif. S'agissant des Harrachis, leur entraîneur Boualem Charef est à cinquième saison aux commandes techniques du club banlieusard de la capitale, un record de longévité en la matière. La direction de l'USMH, à sa tête le président Mohamed Laib, commence ainsi à cueillir les fruits de sa politique, basée essentiellement sur la stabilité. Une politique qui commence à faire des «émules» parmi les pensionnaires de l'élite, à l'image du CSC dont les dirigeants ont frappé un grand coup, l'été dernier, en engageant l'entraîneur français, Roger Lemerre, ex-champion d'Europe avec la France et champion d'Afrique avec la Tunisie. Depuis, les dirigeants constantinois signent et persistent qu'ils comptent réaliser un travail de longue haleine avec leur nouvel entraîneur, à même de faire du CSC un club «de dimension africaine» dans les toutes prochaines années. En attendant, le parcours du vieux club de «Cirta» au cours de cet exercice est, somme toute, satisfaisant, selon les spécialistes. Il occupe d'ailleurs la 5e position au classement lui permettant d'envisager une place sur le podium. Le nouveau promu, la JSS, s'avère lui aussi adepte de la stabilité, puisque son coach Cherif Hadjar fait partie des rares «rescapés» de la valse des entraîneurs en Algérie. Le club sudiste (8e), qui est sa première expérience dans le premier palier, vérifie à sa faveur les bienfaits de cette ligne de conduite, même si la direction du président, Mohamed Zerouati, a failli être «contaminée» par le fléau des limogeage des entraîneurs, lorsque le coach adjoint, Mohamed Belhafiane, qui avait participé à toutes les accessions du club depuis 2008, avait été démis de ses fonctions au milieu de la phase aller.