La wilaya de Bouira occupe la troisième place nationale en nombre des handicapés, à savoir 17 546 personnes de différents âges, sexes et handicaps (moteur, surdité, cécité....) sans compter les handicapés inconnus des services de la DAS et autres associations. Pour marquer cette Journée nationale du handicapé, l'université Akli Mohand Oulhadj de Bouira a organisé une conférence portant un sujet délicat et qui reste tout de même tabou, le mariage consanguin et ses conséquences, à savoir le handicap. Et pour cause, pas moins de 60% des enfants issus de parents ayant un lien familial naissent handicapés. Le mariage consanguin se pratique toujours dans notre société, notamment dans les zones rurales et les villages où il est délicat d'entraver certaines coutumes familiales. L'objectif de la rencontre est de sensibiliser les jeunes sur les conséquences du mariage consanguin. Côté officiel, c'est le secrétaire général de la wilaya qui a pris part à la cérémonie organisée par la DAS de Bouira en honneur des handicapés et des cadeaux symboliques (fauteuils roulants, cannes...) ont été distribués. Cette journée a été aussi une occasion pour plusieurs associations d'organiser, chacune de son côté, une activité. A Aïn Bessam, Sour El-Ghozlane et M'chedallah, des rencontres ont eu lieu pour mieux sensibiliser et informer les handicapés. Les parents sont appelés à se rapprocher des associations des handicapés afin d'aider ces derniers à s'organiser et pourquoi pas trouver un poste d'emploi adéquat pour s'intégrer dans la vie active, sociale, fonder un foyer, en somme mener sa vie le plus normalement du monde. Il était aussi question de la revalorisation de la pension qui reste dérisoire ainsi que l'élaboration d'espaces d'accès au niveau des différentes services et administrations. M. Adjaout