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Benaïda Djelloul Economiste – Sorbonne, Paris

Pour faire écho à l'appel de Monsieur le Premier ministre Sellal, je voudrais apporter ma contribution pour mener à bien la refonte du système bureaucratique. Cette remise à jour des normes administrative réconciliera enfin les Algériens et leur administration.
Aujourd‘hui le constat est amer pour la majorité des Algériens, nos droits sont bafoués, le simple quidam se retrouve à mendier ses droits. Aujourd'hui, pour une simple demande au niveau de l'administration publique, il faut s'armer de patience et de vice pour atteindre le précieux sésame. Il est aberrant de constater chaque jour à quel point l'archaïsme et la filouterie sont devenus légion dans nos administrations, il n'est pas normal d'arriver à un tel blocage des administrations. Pourtant l'Algérie possède dans ses rangs du personnel compétent, dévoué à sa tâche et à son devoir de service public. Alors pourquoi cette gangrène touche nos services ? Et quelles solutions y apporter? Un premier élément de réponse est la lourdeur des procédures administratives et le cloisonnement des différentes administrations. Face à cette complexité certains se sentent obligés de contourner les règles. Le citoyen pour accélérer les procédures joue de son «réseau» quand c'est possible, sinon il use des moyens non orthodoxes pour arriver à ses fins. Et de l'autre, des fonctionnaires débordés et sous-payés qui se laissent pour certains d'entre eux tenter par le chant des sirènes. Ainsi la faute est de part et d'autre du système mais le simple citoyen dépourvu de moyens se retrouve bloqué dans les tentacules de l'administration. Malheureusement ce mal touche non seulement les administrés à titre individuel mais aussi les entreprises nationales ou étrangères. Conséquence préjudiciable pour notre développement économique. Il faut s'imaginer le temps perdu à chercher la bonne administration, le bon interlocuteur pour avoir enfin le précieux sésame qui est nécessaire à la bonne marche de l'entreprise. Ce blocage administratif est un frein à la libre entreprise et à l'expansion économique du pays. On arrive donc au constat suivant où les droits deviennent des privilèges. Pour débloquer cette situation, il faut trouver les bonnes solutions à ce mal licencieux. La première d'entre elles est de créer des cités administratives qui regroupent les principales administrations (éducation, état civil, détachement ministériel, tribunaux de commerce, etc.) et ceci dans chaque wilaya. Tout ceci se fera par le biais d'un guichet unique pour pouvoir orienter l'administré dans un premier temps et ensuite traiter sa demande. Il faut absolument regrouper un maximum de services en un seul point, afin de réduire les coûts de traitement et une meilleure qualité de service en bout de chaîne. Ensuite il faudra procéder à un choc de simplification des procédures pour éviter les va-et-vient entres les différents services administratifs. Plus le parcours d'obstacles est long et difficile, et plus la pratique de méthodes peu louables peut se développer. Pour les entreprises il faudra créer des cités des PME, où seront regroupées les différentes entités de l'Etat en charge de la création et du développement des entreprises, à savoir les chambres de commerce, les dispositifs d'aide à la création, l'administration fiscale et les bureaux de l'emploi pour rapprocher les entreprises et les travailleurs. Enfin, pour toutes les commandes publiques, il faudra créer un bureau national d'appel d'offres où l'on pourra soumissionner à des demandes publiques pour toutes les wilayas, ce qui permettra une meilleure lisibilité et une meilleure concurrence. A l'image des banques, il faudra créer des services spécialisés dans le traitement des appels d'offres, ce qui permettra de cloisonner les rapports humains entre les deux parties et ainsi de statuer en toute sincérité et sans possibilité d'intermédiation. Ce qui aura pour conséquence de tuer dans l'œuf toute tentative de contournement des procédures et de permettre l'allocation optimale des ressources publiques sans contrepartie de quelque nature que ce soit. Et enfin, pour basculer définitivement dans le XXIe siècle, il faudra dématérialiser les procédures, avec des formulaires à remplir en ligne pour toute demande à domicile ou sur des bornes informatique installées directement dans les espaces administratifs. Cette étape permettra un traitement plus rapide des demandes et nécessitera moins de déplacements (très coûteux en temps et en argent) et de paperasseries inutiles. Ainsi chaque citoyen ou entreprise se verra attribuer un matricule personnel avec lequel il pourra faire toutes les demandes administratives et il n'aura qu'à se présenter au guichet unique avec une pièce d'identité biométrique pour retirer ses papiers demandés au préalable. Pour conclure, avec ces quelques mesures, on sera à même de simplifier et de fluidifier notre administration et de redonner le sentiment à tous les Algériens qu'un droit est un droit et non un privilège.

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