La situation sécuritaire dans les pays dudit « Printemps Arabe» se détériore de plus en plus et redevient explosive. Que ce soit en Tunisie, Libye, Egypte, Yémen ou Syrie, l'insécurité règne et le pire est à craindre dans les mois voire les jours à venir. En Tunisie, la rue gronde Toujours au moment où le pouvoir islamiste en place peine à gérer le pays. La situation qui se dégrade de jour en jour a influé sur le tourisme, la seule source de l'économie du pays. Les hôtels des complexes touristiques sont quasi-vides et les estivants étrangers et même les Algériens ont déserté la Tunisie. Il est de même pour les investisseurs étrangers qui n'ont pas trouvé autre que de geler leur projet en raison de l'insécurité qui prévaut dans le pays. Les forces Tunisienne sont confrontées au problème du Terrorisme qui s'est installé dans le pays après la chute du régime de Ben Ali. La crise politique qui perdure et l'insécurité qui prévaut inquiètent énormément le peuple Tunisien qui commence à craindre le pire. Ce qui sur est officiel, la Paix en Tunisie n'est pas pour demain. En Libye, la situation est beaucoup plus grave que chez son voisin le plus proche. La chute du régime de Kadhafi a instauré l'anarchie et l'insécurité du pays. Les ex-Thouars se déchirent et imposent leur loi alors que les nouvelles autorités peinent à redresser le pays. Les enlèvements, violences et les assassinats se multiplient à travers l'ensemble du territoire libyen. En plus des ex-rebelles, ex-Kadhafistes et des groupes islamistes qui sévissent, s'ajoutent une autre organisation armée à savoir : le «MOL» (Officiers Libyens Libres). Ces derniers viennent d'annoncer par le biais d'un communiqué que le début de la révolution pour la récupération de la Libye. En face de ces groupes armés, le peuple Libyen se trouve en otage et ne sait pas à quel saint se vouer pour retrouver la stabilité. En Egypte, c'est presque la même image et le même scénario qu'en Libye. Le départ de Hosni Moubarak a été suivi par la chute de l'état Egyptien. Cet état de fait a profité aux islamistes de s'accaparer du pouvoir. Sentant l'instauration de la théocratie, les forces armées qui avaient une grande responsabilité dans la chute du pouvoir de Hosni Moubarak n'ont pas trouvé autre que de reprendre le pays des mains des fanatiques. Si le pouvoir a été confisqué aux mains des islamistes, l'ordre et la stabilité n'ont pas encore étaient retrouvé en Egypte. Les «Frères Musulmans» ne baissent pas les bras en occupant les rues et défient l'armée et les nouvelles autorités. La médiation des Etats-Unis d'Amérique, de l'Union Européennes et de certains pays Arabes était sans résultat. D'un côté, les forces armées menacent et de l'autre les milliers d'islamistes qui ne jurent que par le retour de leur président déchu et de l'ex- parlement dominé par les frères Musulmans. Le pays plonge vers l'inconnue et la guerre civile est aux portes de l'Egypte. Au Yémen, la situation sécuritaire s'aggrave de plus en plus après le départ d'Ali Abdellah Salah. Le terrorisme a redoublé de férocité contraignant les Etats-Unis d'Amérique et plusieurs pays occidentaux à fermer leurs représentations diplomatiques. Le Yémen est de plus en plus menacé par les groupes armés islamistes et par les tribus armées. Cet état de fait est à l'origine de la grave crise économique qui secoue le pays, classant les Yéménite par les nations les pauvres au monde. L'insécurité et la crise économique qui prévaut sont annonciatrices d'un futur explosif au Yémen. Enfin, la Syrie est le dernier pays Arabe frappé par le « Cancer» du dit «printemps Arabe». La guerre a détruit la majorité des villes Syriennes et a contraint des milliers de Syriens à quitter le pays. Au cours de ce mois de ramadhan, plus de 4500 personnes ont trouvé la mort aux cours des affrontements. La guerre déclarée entre le pouvoir et l'opposition a profité aux milliers d'islamistes armés et proche de l'organisation d'Al-Qaïda de faire de la Syrie leur fief. Ces derniers contrôles la plus grande partie du pays et ne jurent que par l'instauration d'un Etat islamique en Syrie. En somme, la situation dans les pays dudit « Printemps Arabe» est explosive, le pire est à craindre alors que la stabilité, la paix et le retour à la normal ne sont pas pour demain.