Les encombrements est le lot quotidien des citoyens qui éprouvent d'énormes difficultés à circuler en ville. Une situation due notamment à exiguïté des routes, aux stationnements anarchiques et aux nombreuses tracasseries causées par le commerce informel. Aussi, les automobilistes doivent s'armer de patience pour pénétrer dans la ville de Bordj Menaïel. Bordj Ménaïel ne dispose pas d'un plan de circulation, et sur ce registre, dans tous les quartiers du chef-lieu de daïra, un spectacle désolant s'offre au visiteur : embouteillage, routes défoncées et impraticables faisant de cette localité une agglomération qui vous fait fuir plutôt que de vous accueillir. Des cortèges de véhicules notamment lourds se forment et provoquent des encombrements et un charivari assommant... Même les piétons se plaignent de cette épineuse situation qui ne cesse de provoquer leur courroux, et cela dure depuis plusieurs années. La fermeture des routes principales par mesure de sécurité au niveau de quelques endroits névralgiques n'a fait qu'augmenter la pression et la circulation devient pratiquement impossible. Bordj Menaïel est prise dans un engrenage infernal qui n'est pas près de prendre fin. Elle est connue pour ses embouteillages mais avec l'absence de prise de décision pour libérer les routes, le problème s'accentue davantage. Les commerçants informels qui «envahissent» l'ensemble des quartiers bloquent les routes et occupent les trottoirs ainsi que les espaces publics. Quasiment tous les trottoirs sont squattés, et les piétons marchent dans la chaussée. Les plaques de signalisation sont inexistantes et même si elles existaient, personne ne les respecterait. Les carrefours sont totalement abandonnés par les services de la voirie. Il est à signaler que les responsables concernés de l' APC, de la daïra, des services de sécurité n'ont rien fait jusqu'à présent pour améliorer cette situation qui accable et les automobilistes et les piétons ainsi que les habitants de cette historique ville des Coquelicots. L' avenue principale Colonel-Amirouche ainsi que celle menant à la daïra ont fait l'objet de bitumage. «Comment a-t-on goudronné ces routes sans avoir décapé l'ancien bitume et sans avoir nettoyé les routes, c'est du bricolage», nous dira un citoyen.