Reprise des classes dimanche pour 156 467 élèves des trois paliers dans la wilaya de Bouira. Une rentrée qui s'est déroulée dans de bonnes conditions. C'est le cycle primaire qui enregistre le plus grand nombre de chérubins scolarisés avec 76 597 élèves dont 14 115 nouveaux inscrits en première année. Ces derniers seront répartis sur les 533 écoles dont 13 nouvellement réceptionnées. Pour les responsables du secteur de l'éducation à Bouira, c'est l'optimisme total, il n'y aura pas de surcharge des classes cette année avec une moyenne de 22 élèves par classe. Pour les collégiens, ils sont 49 196 a avoir rejoint les bancs des classes, dont 10 655 nouveaux inscrits en première année, répartis sur 120 CEM dont trois nouvellement réceptionnés. Là aussi, la moyenne d'élèves par classe est de 29, toujours selon les indications de la DE. Dans le secondaire, 30 674 élèves dont 12 736 admis en première année secondaire ont rejoint les 49 lycées dont 3 nouveaux. Tout comme au primaire et au moyen, la moyenne d'élèves par classe est de 27. Une bonne chose pour nos chérubins, car les enseignants pourront travailler dans de meilleures conditions. En revanche, 65 000 familles sont concernées par la prime scolaire. L'opération de distribution a déjà commencé et atteint un taux de 90%, au moment où les services de la DAS ont distribué près de 25 000 cartables aux enfants nécessiteux. Par ailleurs, comme à chaque fois, la rentrée scolaire est appréhendée par les familles notamment par les couples qui travaillent qui doivent gérer une semaine scolaire entre travail et récupération de son enfant de l'école. Que fera et où ira l'enfant durant son temps libre entre 11 h et 13 h ? La classe se termine à 15h30 alors que les parents sont toujours au travail. Comment gérer tout cela ? Un véritable casse-tête pour les parents, certains comptent sur la famille et les voisins pour se charger de cette tâche, et pour d'autres, c'est le début du parcours du combattant, un stress qui dure toute l'année scolaire. Il est regrettable de le dire, mais devant l'absence de solution, des parents laissent carrément leurs enfants dans la rue, avec une somme d'argent pour le repas de midi dans un fast-food ou pizzeria du coin alors qu'en vérité, l'enfant est livré à lui-même. Il devient la cible facile de personnes mal-intentionnées. Il est temps que le ministère de l'Education nationale se penche sérieusement sur la question et trouve des solutions salutaires dans l'intérêt de tous, l'enfant en premier. A titre d'exemple, à travers la création de salles de permanence, l'introduction d'un programme d'attraction et de loisirs pour occuper les enfants et les maintenir en sécurité au sein même des établissements. De son côté, l'enfant entame un rythme scolaire surchargé, un programme chargé, un cartable très lourd, etc. La rentrée scolaire est aussi synonyme de frais et dépenses entre le trousseau scolaire, livres, tablier, etc.