Dramatique crise pour la population et ubuesque évènement dans l'enceinte de l'APC de Sidi M'hamed. Il y a de quoi en rire en éclats en se tenant le ventre tellement la comédie a été solennelle et comique. La langue de bois est toujours privilégiée par les parties en conflits. Les vraies raisons d'un divorce seront-elles rendues un jour publiques ? Finalement, le passage forcé voulu par les récalcitrants est le fruit des mauvaises interprétations de la loi, de la méconnaissance des textes de loi, puis à l'ignorance liée aux importantes prérogatives du wali. Les manipulations avant-coureuses ayant provoqué la réunion extraordinaire qui s'est déroulée ce jeudi 26 septembre à 10 heures au siège de l'APC de Sidi M'hamed ont fait accoucher une hideuse montagne d'une toute petite souris. Somme toute cette session extraordinaire a donné lieu à l'élection d'un nouveau président, sans que l'ancien n'ait été préalablement relevé de ses fonctions par le wali. On n'a élu 2 présidents en 8 mois pour un seul fauteuil de président. L'autre observation de taille faite par un citoyen est l'enregistrement de la 2e déconfiture de l'équipe FLN. Comme le ridicule ne tue plus de nos jours, 15 ou 16 membres de l'Assemblée populaire communale sur 23 en présence d'un huissier de justice se sont basés sur l'article 17 du Code communal pour programmer une session extraordinaire avec comme ordre du jour, le limogeage du président de l'APC Zénasni, récemment élu à cette charge, et installé par le wali délégué en présence du secrétaire général de la wilaya d'Alger le 9 décembre 2012. En activité depuis 9 mois, une bonne partie de la nouvelle Assemblée a trouvé les voies et moyens d'entrer en conflits ouverts avec le P/APC qu'elle accuse d'avoir déstabilisé l'exécutif, de n'avoir pas équilibré par l'octroi aux élus FLN d'au moins une commission permanente, d'être coupable d'avoir conçu un faux et usage de faux par le biais de délibérations exécutées sans l'aval de l'Assemblée. D'autres griefs ont été énumérés. Avant que ne commence la réunion extraordinaire que présidera le vice-président de l'administration et des finances, Zénasni est entré dans la salle pour signifier à tout ce beau monde qu'il considérait que la dite Assemblée agit dans l'illégalité, et qu'il n'accorderait aucune importance à ses conclusions». L'assistance a relevé une anomalie de taille par le fait que le wali était absent à la réunion, et qu'il ne s'est pas fait de plus représenter. En outre, le secrétaire général de l'APC quoique invité, a préféré se démarquer de l'initiative prise par certains élus. Si le Code communal permet aux deux tiers des membres de l'Assemblée populaire communale de convoquer une réunion extraordinaire au cas où les affaires de la commune l'exigent, nulle part, il n'est dit dans la loi que les 2/3 de l'Assemblée ont le pouvoir d'expulser le président, surtout, en élisant séance tenante un autre président. Cette faculté appartient au seul wali qui, après une série de constats et de procédures clairement définis par la loi, ordonne à ce que le P/APC soit relevé de ses fonctions, puis plus tard la tenue d'une nouvelle élection du président d'APC. Pour prononcer un retrait de confiance, il faut une année pleine de fonction. Zénasni n'est qu'à son 8e mois. De plus, un retrait de confiance s'établit sur la base d'un bilan moral englobant toutes les activités de la commune. S'il y a des dissensions graves qui seraient sources de dysfonctionnements dûment constatées dans la gestion communale, les contestataires doivent saisir le wali qui y pourvoira sur les suites procédurales à retenir. Seul le wali peut relever de ses fonctions un président d'APC, et ordonner l'élection d'un nouveau président, ou le cas échéant, dissoudre carrément l'Assemblée populaire communale en nommant un administrateur et deux assistants pour gérer les affaires de la commune. En tout état de cause, nous avons appris qu'une commission d'enquête serait sur le terrain depuis peu de temps. Elle n'aurait pas pour l'instant achever ses investigations et conclusions pour permettre au wali de prendre une décision conformément à la loi régissant les APC. Force est admettre donc que certains élus importants au niveau de Sidi M'hamed, et certains de leurs conseillers politiques sont très loin de maîtriser les aspects juridiques liés à un retrait de confiance à un président d'APC. Le fait que les APC possèdent en leur sein des analphabètes élus incapables de lire un texte convenablement en langue nationale ou en toute autre langue, incite à ce que les autorités verrouillent les accès de nos institutions de base aux opportunistes. L'iceberg APC si convoité est une source d'intérêts individuels énormes ; c'est pourquoi Nasreddine Zénasni parle de cabale menée contre lui. Dans le quotidien El Watan de ce vendredi, il affirme qu'il «gêne certains intérêts». Nous aimerions bien que le président Zénasni dise ce que tout le monde pense tout bas, à commencer par s'expliquer sur cette dommageable information qui nous est parvenue d'un ouvrier travaillant au parc qui affirme que les engins roulants ont été utilisés sans chauffeur de l'APC au profit d'une entreprise privée pour enlever les tonnes de gravas qui se trouvaient attenant au siège de l'APC.