Hier, la coalition formée des partis du RND, de Jil Jadid et du FFS, a voté le retrait de confiance au président de l'APC de Sidi M'hamed (Alger), Nasreddine Zenasni, élu MSP, et désigné Hamid Benaldjia du RND comme nouveau président de l'APC. Les élus FLN n'ont pas voulu être associés à cette démarche. Les élus des trois partis accusent le maire de «mauvaise gestion», de «falsification de documents» et de «gel des activités de l'assemblée». Pour Nasreddine Zenasni, ce retrait de confiance n'a aucune valeur juridique et conteste la démarche : «Dans le code communal, on ne peut recourir au retrait de confiance qu'après la première ou dernière année de mandat. Comme je ne suis en poste que depuis huit mois, cette action n'est pas conforme à la loi. Elle n'est pas réglementaire. Je suis le président de la commune de Sidi M'hamed et je compte le rester jusqu'au terme de mon mandat.» Le président de l'APC de Sidi M'hamed récuse toutes les accusations et estime que la cabale est le résultat de sa gestion rigoureuse. «Je gêne certains intérêts», clame-t-il. Pour un élu de l'assemblée, la démarche entreprise par les trois partis démontre leur absence de maturité politique. «Pour procéder à un retrait de confiance, il faut d'abord envoyer une demande au wali et lui notifier les causes de la destitution. Ce n'est qu'après les résultats de la commission d'enquête diligentée par le wali que ce dernier charge, ou non, le wali délégué pour convoquer une réunion de l'assemblée et la désignation d'un nouveau maire.»