Le président du Parti national pour la solidarité et le développement (PNSD), Mohamed Chérif Taleb, a déclaré au sujet de l'instauration de la Journée nationale de la presse, que c'est une reconnaissance pour les sacrifices consentis par la corporation. A l'occasion de la journée nationale de la presse, décrétée par le résident de la République, Abdelaziz Bouteflika, le 3 mai dernier, le PNSD a présenté ses vœux de réussite à l'ensemble de la famille de la presse nationale. «Nous vous présentons nos sincères félicitations en cette occasion. Nous reconnaissons vos efforts dans l'information destinée à l'opinion publique pour l'intérêt du pays», a déclaré le président du PNSD. «L'Algérie peut s'enorgueillir de disposer d'un paysage médiatique aussi diversifié et d'une presse qui gagne chaque jour en notoriété. C'est une reconnaissance à la corporation qui a beaucoup donné depuis la guerre de Libération, depuis la création du journal El-Mouqawama El-Djazairia (La résistance algérienne), qui était le premier organe de presse du Front de libération nationale durant la Révolution, en passant par El Moudjahid et tous les autres journaux qui ont été fondés après. Durant la période 1990-1999, la famille de la presse a perdu plus de 122 personnes dont des journalistes et des photographes. C'est un chiffre effarant ! C'est un très lourd tribut qui a été payé par la presse qui a contribué pour que la République reste debout, pour qu'elle ne tombe pas dans les ténèbres d'un Etat théocratique d'un autre âge. Nous avons vu l'ouverture médiatique en 1990 dont ont bénéficié certains journalistes pour lancer des journaux. Aux pires moments de l'histoire de notre pays, des femmes et des hommes, armés d'une plume et de beaucoup d'engagement, ont payé le prix fort pour leurs convictions inébranlables à travers le combat qu'ils ont mené. Le lourd tribut payé par la profession durant la décennie de feu et de sang est inoubliable. A nous de rendre hommage à tous ce qui ont contribué à rendre possible et réelle cette ère de liberté d'expression que nous vivons aujourd'hui. Grand hommage aux femmes et aux hommes, les combattants de la plume, ceux qui se sont éteints pour que nous soyons éclairés, ceux qui ont donné leur vie en exerçant le noble et difficile métier d'informer, à l'instar de Tahar Djaout, Smaïl Yafssah. Cette date instaurée par le président de la République en reconnaissance à la presse algérienne ne manquera pas de donner un nouveau souffle à la presse nationale qui est appelée à informer objectivement les citoyens et défendre les acquis de l'Algérie à travers une information objective et crédible.» Mohamed Cherif Taleb a indiqué que «le PNSD compte des jeunes de toutes les catégories sociales faisant montre d'un esprit nationaliste et d'un sens de la responsabilité». Il a dira, dans ce sens, que «le PNSD est le parti de toutes les catégories du peuple algérien dont l'élément féminin», soulignant que «le parti accorde un grand intérêt à la femme appelée à assumer des responsabilités au sein du PNSD». Le président du PNSD a abordé l'état d'avancement des réformes engagées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Par ailleurs, s'agissant de la révision de la Constitution, Mohamed Chérif Taleb dira que son parti est pour sa révision profonde «pour consolider la nature républicaine et démocratique de l'Etat algérien, dans le cadre d'un régime semi-présidentiel». Mohamed Chérif Taleb a auparavant déclaré que son parti se bat pour le régime semi-présidentiel qui consacre une séparation réelle et définitive entre les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire et instaure un équilibre entre eux. Trois conditions essentielles pour sortir de la crise. Après les rencontres régionales à l'Est, au Centre et à l'Ouest, c'est au Sud qui qu'a eu lieu ce 26 octobre à Ouargla une rencontre pour la préparation du congrès du parti en décembre prochain à Alger.