Les joueurs vont devoir revoir leurs ambitions pécuniaires à la baisse. Leurs salaires, ayant frisé le scandale autant que leur niveau technique, sont au centre des débats. Leur plafonnement revient tel un leitmotiv pour tempérer un peu les ardeurs d'une opinion sportive scandalisée par tout cet argent qui va dans les poches de ces joueurs. Des rémunérations pharaoniques pour un tout petit football, souvent assimilé à celui des quartiers. Et encore, une comparaison un peu tirée par les cheveux car le football des quartiers est parfois plus plaisant et plus attirant. Le débat sur le plafonnement en question refait donc surface et c'est tant mieux pour une discipline génératrice de fortunes indûment méritées. C'est le moment où jamais de revoir cette piètre copie d'un football extrêmement généreux avec de piètres joueurs qui ne lui rendent pas la pareille. Ils se sucrent à satiété, aidés en cette anarchie ambiante dans laquelle l'argent passe d'une main à une autre, fait des riches mais qui appauvrit le football. C'est le cas de le dire, à plus forte raison que notre football est resté à la traîne comparativement à celui des autres pays africains. N'est-ce pas que nos équipes nationales jeunes, tout âge confondu, sont presque inexistantes et elles refont surface que pour se faire humilier ? Pourtant nos clubs sont nantis mais, au lieu de penser à l'avenir, ils ne voient pas plus loin que le bout de leur nez. C'est-à-dire, ils ne pensent qu'à l'argent, rien qu'à l'argent. Une manie destructrice depuis que tous les acteurs du football son hantés par la richesse, mal acquise, faut-il le rappeler. Mettre un frein serait rendre un immense service au football, pauvre de ses dirigeants, ses joueurs, ses arbitres et de ses supporters, plus enclins à la violence, sachant pertinemment qu'ils représentent les dindons de la farce dans un football gangrène par l'argent et par la facilité déconcertante avec laquelle, il est distribué.