Maintenant que le rideau est tombé sur le championnat et que chaque équipe commence à affûter ses armes pour être fin prête au début du prochain exercice, il est renversant de lire sur la presse des transferts coûtant les yeux de la tête. Ça ne parle qu'en milliards donnant des frissons à ceux qui n'ont pas emprunté la voie du football. Mais d'où sort cet argent alors que nos clubs dits professionnels souffrent tous de la crise financière ? Y a-t-il des mécènes tapis dans l'ombre qui inondent nos clubs à chaque fin de saison ? Ça se comprend alors pourquoi tous les parents préfèrent le football à l'école. Il suffit juste de savoir manier le ballon et la cote montera en flèche. Car de football, il n'y en a point. Pas plus tard qu'hier, j'ai été surpris par la témérité d'un joueur du MCO exigeant plus de deux milliards pour signer à la JSK. Une folie pour de si petits joueurs et pour un si petit football pris dans la tourmente de l'argent et dans l'étau des affairistes de bas étage. Des sommes à faire tourner la tête que ce soit pour les joueurs ou pour les entraîneurs au niveau quelconque si l'on excepte quelques-uns qui ont fait leur preuve. Ce qui reste inexplicable, c'est ce laxisme des pouvoirs publics qui regardent et laissent faire. N'est-il pas urgent de plafonner les salaires des joueurs pour le bien du football ? Le président du WA Tlemcen a tiré la sonnette d'alarme et mis le doigt là où il faut si on veut arrêter cette gabegie et cette «escroquerie» dont est victime le football. Si ces joueurs valent autant d'argent, pourquoi ne partent-ils pas à l'étranger monnayer leur talent ? Localement, ils n'arrivent même pas à taper à la porte de l'équipe nationale, pourtant, ils sont royalement rémunérés. La complicité des dirigeants de nos clubs, établie depuis longtemps, a fait le reste. Cet argent fera des miracles s'il est injecté dans la formation complètement délaissée par nos clubs.