Soutenir le candidat Ali Benflis, telle est la position de l'Union des forces démocratiques et sociales (UFDS), concernant la prochaine élection présidentielle, a déclaré hier à Zéralda son secrétaire général, Noureddine Bahbouh. «Ce sont les membres du conseil national et bureaux de wilayas du parti qui ont décidé», a affirmé le secrétaire général de l'UFDS. Pour lui, l'Algérie doit fonctionner selon les normes universelles. «Notre pays doit être un Etat démocratique, avec des institutions libres qui ont des prérogatives élargies et une liberté de presse et de pensée», a-t-il souligné. S'exprimant sur les évènements de Ghardaïa, Bahbouh a tenu à souligner que l'Etat doit prendre en compte la spécificité de chaque région du pays. «Il ne s'agit pas d'un problème complexe. L'Etat peut trouver des solutions à ce genre de crise», a dit Bahbouh. A l'issue du débat qui s'est déroulé à huit clos, les participants ont porté leur choix sur un candidat qui propose un projet qui ne s'oppose pas au programme politique du parti. Un candidat qui croit à l'Etat de droit des institutions et à la souveraineté, ainsi qu'à l'indépendance de la justice et qui opte pour une économie orientée vers la création de la richesse et le plein emploi et déterminé à faire retrouver à l'Algérie sa position sur la scène internationale. C'est ainsi qu'il a été décidé de soutenir le candidat libre Ali Benflis. «Benflis a prouvé par le passé, à travers les différentes fonctions qu'il a occupées, que son seul souci a toujours été de travailler avec une intégrité sans faille dans l'intérêt du pays», a précisé Bahbouh. Dans ce cadre «nous appelons nos militants et l'ensemble des forces sociales au niveau national à participer massivement à la mobilisation de tous autour du programme du candidat Ali Benflis», a-t-il soutenu. L'Algérie traverse une période particulièrement sensible dans la perspective de l'élection présidentielle prévue pour le 17 avril 2014. Cependant et malgré l'extrême importance de ce rendez-vous, «nous observons les tentatives de certains milieux de vouloir entourer ce scrutin de zones d'ombre, et de le maintenir dans un climat de doutes et d'incertitudes», indique le SG. Il va sans dire que la scène politique a besoin de clarté et de transparence dans les prises de position, loin des lectures formalistes de la loi et selon les dispositions juridiques pertinentes dans un souci de préserver le respect dû aux organes constitutionnels et en conformité avec les usages et traditions politiques, et qui constituent le garant de la crédibilité de toute élection. Ceux qui s'empressent à offrir leur soutien, explique l'orateur, et qui se bousculent à annoncer prématurément la candidature du président, et se mobilisent à rassembler les signatures, malgré l'absence et le mutisme du principal concerné, innovent des pratiques que ni l'Algérie ni aucun autre pays n'a connu auparavant, par l'affirmation d'une candidature non annoncée officiellement. Ils poussent le ridicule jusqu'à lancer des campagnes électorales avant l'heure. Portant, un quatrième mandat constitue pour nous l'expression de l'échec renouvelé et la réédition de la faillite politique. Ceux qui appellent au renouvellement du mandat, mettent imprudemment en jeu les intérêts et la stabilité de l'Etat dans l'unique souci de préserver leurs fonctions et leurs intérêts étroits. Dans le même ordre d'idée, tout en respectant les choix de chacun, nous considérons que les appels au boycott de l'élection présidentielle, constituent un refus d'assumer les responsabilités, car il est de nature à laisser le terrain libre aux opportunistes de tout bord pour parvenir à leurs desseins. C'est pour ces raisons que l'Union des forces démocratiques et sociales considère que l'engagement dans le combat politique constitue la meilleure voie pour s'opposer à leurs manoeuvres. C'est pourquoi nous avons décidé de soumettre cette position politique au débat libre et transparent dans le cadre du conseil national élargi aux membres des organes du parti tant au niveau central que local.