Le sport ne semble pas susciter l'intérêt des partis politiques, notamment ceux nouvellement créés. L'Union des forces démocratiques et sociales (UFDS) ne déroge pas à la règle. Dans son programme politique pour les prochaines élections législatives, un bref passage a été consacré à ce volet. Deux points essentiels sur le sport est inscrit dans le programme de ce parti politique piloté par Nouredine Bahbouh, ancien ministre de l'Agriculture. Le premier point consiste à moderniser les infrastructures et ériger d'autres pour la pratique du sport. Le deuxième point parle vaguement sur la bureaucratie dans les activités sportives sans que cela soit développé de manière rationnelle. En tout et pour tout, cinq lignes ont été seulement consacrées au chapitre sport dans le programme politique de l'UFDS qui compte cinq pages. Le développement du sport est loin de constituer un réel intérêt auprès de ce parti politique qui n'est pas seul à ignorer ce volet. L'UFDS de Nouredine Bahbouh focalise son programme électoral pour une “reconfiguration institutionnelle” fondée sur une “réelle séparation des trois pouvoirs”, exécutif, législatif et judiciaire. “Il faut une reconfiguration institutionnelle totale du système politique algérien. Le principe de la séparation des pouvoirs doit être clairement défini pour en finir avec la centralisation du pouvoir”, avait déclaré avant-hier à l'APS le secrétaire général de l'UFDS, M. Nouredine Bahbouh. Pourtant, les candidatures de l'Union des forces démocratiques et sociales pour les prochaines élections législatives reposent sur une catégorie jeune (la tranche d'âge des candidats varie entre 35 et 55 ans). Autrement dit, l'UFDS mise sur la carte jeune. Cela sous entend qu'un programme consistant sur le sport doit être pris en considération dans le programme électoral de ce “nouveau” parti politique. Mais il en est absolument rien. L'UFDS aurait pu profiter de l'expérience d'un certain Mouldi Aïssaoui, ancien ministre de la Jeunesse et des Sports et membre fondateur démissionnaire de ce parti politique. Sa présence aurait pu permettre à l'UFDS d'offrir un programme détaillé sur les réels problèmes du secteur sportif en Algérie. N. T.