La scène politique « a besoin d'une vision claire » en prévision de l'élection présidentielle du 17 avril prochain, a estimé, hier, à Alger, l'Union des forces démocratiques et sociales (UFDS). « La scène politique a besoin en cette étape d'une vision et de positions claires », a indiqué le secrétaire général du parti à l'issue de la réunion du conseil national élargi aux élus et membres du parti, soulignant l'impératif d'une application rigoureuse de la loi afin de « préserver l'autorité des institutions constitutionnelles et assurer la crédibilité de l'élection ». Le boycott de la présidentielle du 17 avril prochain est un « manquement à la responsabilité et un moyen de laisser le champ libre aux opportunistes pour réaliser leurs desseins », a-t-il estimé. Il a annoncé que sa formation politique « soutient le candidat indépendant Ali Benflis qui a prouvé, alors qu'il occupait de hautes fonctions, que l'intérêt du pays est au-dessus de toute considération et que son seul souci est de le servir en toute honnêteté ». La décision de participer à l'élection présidentielle en soutenant un candidat qui n'est pas issu de l'UFDS n'est pas en « contradiction avec le programme du parti », car le candidat Benflis « croit en l'Etat institutionnel, la suprématie de la loi et l'indépendance de la justice », a-t-il expliqué.