Plusieurs individus ont été arrêtés devant le siège du Conseil constitutionnel dont le sinistre Ali Belhadj. Ces derniers seront poursuivis pour attroupement et trouble à l'ordre public, injures publiques et incitation à l'émeute. Profitant du jour où Abdelaziz Bouteflika devait déposer officiellement sa candidature au niveau du Conseil constitutionnel, plusieurs repris de justice et autres personnes connues par les services de police ont tenté de créer des troubles à l'ordre public. Comme à l'accoutumée, parmi ces individus figure l'ex-lieutenant d'Abassi Madani. Ce dernier a brandi une pancarte attirant des badauds, quelques journalistes et plusieurs individus suspects venus pour filmer et photographier l'événement. La majorité des personnes tenant entre les mains des appareils à photos et des caméras, travaillaient pour des sites islamistes et des chaînes étrangères interdites d'exercer en Algérie. Cet état de fait à créer un désordre total devant le siège du Conseil constitutionnel, chose qui a contraint les forces de police d'intervenir pour rétablir l'ordre avant que l'ex-lieutenant d'Abassi Madani ne soit arrêté. Une femme qui, certainement n'est pas dans un état psychique normal, n'a cessé de crier et de taper sur les vitres des fourgons transportant les formulaires des signatures de Abdelaziz Bouteflika. En plus des injures, cette dame qui aurait travaillé dans l'hôtel «El-Djazaïr» réclamait des droits, indiquant qu'elle ne veut pas habiter la rue. Hier, c'est le même scénario qui s'est produit avec une dizaine d'individus appartenant à un nouveau mouvement illégal surnommé «Barakat» qui a tenté d'organiser un attroupement devant le siège du Conseil constitutionnel. Amira Bouraoui, un journaliste du «Soir d'Algérie» et la directrice du quotidien «El Fadjr» ont été interpellés. Une autre femme qui disait appartenir aux familles des disparus a été interpellée en compagnie de deux autres personnes. Ces dernieres furent relâchées dans l'après-midi d'hier. Les personnes interpellées voulaient remettre une demande au président du Conseil constitutionnel, lui demandant de rejeter la candidature de Abdelaziz Bouteflika, a-t-on appris. Qui étaient-ils, que représentent-ils et de quel droit ces individus voulaient-ils empêcher Abdelaziz Bouteflika de se porter candidat à l'élection présidentielle ? Seul ce groupuscule d'individus est en mesure de répondre à ces questions. Néanmoins, si ces derniers représentent ou ils étaient mandatés par le peuple algérien, personne ne pourrait les empêcher de le faire. Malheureusement, ce n'est pas le cas, la preuve : Ils étaient une vingtaine dont une quinzaine de badauds. Le mouvement dit «Barakat» a lancé à travers les réseaux sociaux une autre manifestation devant la place Maurice Audin. En réponse à une question au sujet de l'interdiction à manifester dans la capitale, un membre de ce mouvement répondant à Bsikri Mahdi a répondu je cite: «C'est mon droit de manifester, je n'ai peur de personne». Plusieurs citoyens résidant la rue d'Isly et plusieurs quartiers d'Alger ont indiqué qu'ils ont l ras-le-bol de cette anarchie, appelant les autorités à prendre des mesures sévères à l'encontre des fauteurs de troubles. A ce sujet, les propriétaires de plusieurs magasins ont ajouté que celui qui veut manifester, il n'a qu'à le faire devant chez lui ou dans son quartier.