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«Le football féminin souffre du manque d'infrastructures»
Publié dans La Nouvelle République le 20 - 03 - 2014

Nous avons exposé, dans une de nos récentes éditions, la situation difficile du football féminin en Algérie à travers un témoignage d'une ancienne pratiquante «délaissée». Aujourd'hui, nous faisons la lumière sur le même sujet et ses mêmes problèmes mais vus par l'œil d'un dirigent de club : Noureddine Touati, l'une des anciennes figures du football féminin en Algérie et actuellement président du CSA/CLT Belouizdad. Suivons cette interview.
La Nouvelle République : M. Touati, vous êtes très actif dans le milieu du football féminin, voulez-vous nous donner une idée générale sur cette discipline dans notre pays ? Noureddine Touati : Il existe chez nous depuis environ 20 ans. Depuis des années, le football féminin enregistre un progrès sensible et le nombre de clubs est de 50. C'est un chiffre important pour un pays comme le nôtre. Pourquoi vous dites cela, comme si l'Algérie était un pays spécial ? Pas exactement, mais vous savez bien que la pratique des filles au football semble pour quelques uns, une chose bizarre. C'est une culture avant tout. Ce sport est nouveau pour nous et notre société. Le fait de voir une fille dans un stade de football entraîne des réactions négatives. Mais je confirme que le football féminin se tient bon et gagne beaucoup en popularité et d'acquis. Des acquis ! Comme quoi ? Par exemple, la Ligue du football féminin qui date depuis juin 2013, donc une instance officielle et spéciale pour la discipline. A quoi est due, selon vous, cette décadence du football féminin, malgré que nous vivions dans un monde très ouvert ? Je pense que le grand problème est centré sur la fille ou la dame elle-même. On la considère comme un être faible qui ne doit pas paraître en public et encore moins tapant du ballon. C'est comme si on te disait : «qu'est-ce que fait cette femme folle ici ?». En plus, les équipes féminines jouent leurs matchs dans des horaires irréfléchies. Par exemple, les matchs des seniors commencent à 11h et les juniors jouent plutôt à 9h en beau début de la journée. Ce sont des heures qui n'arrangent pas le quotidien des spectateurs. Et pour vous, quelle-est la solution ? C'est très simple : faire jouer les filles avant les garçons. Cela va permettre au public qui vient assister au match de première division des hommes de voir de plus près les filles, et si cela arrivait, je suis certain que ça va être un grand succès pour elles. Je me rappelle le jour du match de championnat national entre le MCA et le CRB, il y a eu quelques heures avants, un match de dames entre CLT Belouizdad et Djelfa. A ce moment là, il y avait déjà quelques supporters qui étaient déjà dans les gradins et ils ont réagit superbement avec les actions du match et ils ont salué les filles. Ça s'est très bien passé, pourtant c'était un match entre deux pensionnaires du palier régional. Vous ne voyez pas que les responsables aussi n'accordent pas une grande importance au football féminin. Seriez-vous d'accord si on vous disait que ces responsables se focalisent uniquement sur les hommes à cause de l'argent ? Evidemment, les responsables ne supportent pas, d'une manière suffisante, le football féminin. Je veux dire que ces derniers ne fournissent pas beaucoup de moyens. Les aides destinées aux club féminins restent minimes, que ce soit de la part des autorités locales ou des Direction de la jeunesse et des sport (DJS). Quant à la Fédération algérienne de football, elle les soutient avec le transport, la restauration et l'hébergement... Je ne peux pas vous donner une explication pour cette dévalorisation. Et la Fifa, est-ce qu'elle encourage cette discipline ? Elle organisent des stages et séminaires comme celui tenus à Tipasa avec la participation de la Confédération africaine football. Quelles sont pour vous, les clés de voir le football féminin plus répandu ? Des suggestions ou messages à passer ? Je pense que la meilleure solution est de revenir au travail de fond. Le travail de base qui est la formation et l'encadrement. Il faut construire des centres de formation, élever les filles dès leur jeune âge, sur les principes du football. Et pour finir, je lance un appel à travers votre journal à tous les responsables concernés pour qu'ils manifestent plus d'intérêt au football féminin et fournir plus de moyens matériels et humains afin de voir plus de footballeuses sur nos terrain.

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