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Le coup de sang de Poutine
Publié dans La Nouvelle République le 30 - 04 - 2014

Certains experts sont unanimes et l'affirment : sans un saut qualitatif technologique majeur, la suprématie militaire américaine sera bientôt battue en brèche par la montée en puissance et l'émergence de la Chine.
Cette nouvelle donne géostratégique ainsi que le risque potentiel encouru de l'effondrement du dollar, envisagé à court terme non seulement par certains experts mais également redouté par certains grands spéculateurs et autres gourous de la finance internationale, et l'effet dévastateur induit sur l'économie américaine et celles des pays occidentaux, expliquent en partie l'affolement américain à se redéployer sur la question ukrainienne en accentuant les sanctions vis-à-vis de la Russie et en transformant une fois de plus une crise artificielle créée de toutes pièces en une opportunité. C'est que le scénario ukrainien s'est bel et bien emballé et les objectifs qui lui ont été initialement fixés n'ont pas été atteints. Bien au contraire. Destinés initialement à provoquer un effet domino au sein même de la Russie en y encourageant les divisions et les processus sécessionnistes, les événements de Kiev ont été encouragés par l'Europe et ont bénéficié d'une couverture médiatique exceptionnelle qui a été cependant réduite depuis que le puissant lobby médiatique mondialiste et les agitateurs attitrés et autres pourfendeurs de la Russie de Poutine se sont aperçus que certains nationalistes ukrainiens portaient au bras l'insigne de la croix gammée. Les événements qui ont eu lieu dans la capitale ukrainienne ont dès le début évolué vers une forme de résistance insurrectionnelle de type guérilla grâce à l'encadrement, selon encore certains experts, de spécialistes israéliens qui ont apporté leur savoir-faire. Ces événements ont précipité la désintégration de l'Ukraine dont une partie importante de la population, sommée par la communauté internationale de choisir entre l'Union européenne et l'Otan où la Russie ne cache plus sa sympathie ni sa reconnaissance pour cette dernière. Et «l'annexion-réappropriation» de la Crimée par la Russie n'est qu'un retour de flamme fulgurant qui puise son origine non seulement dans les provocations incessantes occidentales mais aussi dans un processus historique qui n'est pas encore achevé. La Crimée qui abrite le puissant port de Sébastopol ainsi que la flotte de la mer Noire a noué des liens indéfectibles avec la Russie et est composée d'une population qui lui est majoritairement acquise. Elle a également fait partie des Républiques de l'ex-Union soviétique et a abrité des événements majeurs qui ont scellé la paix internationale. Mais quelles leçons faut-il retenir des tragiques événements que vit l'Ukraine qui peut à tout moment basculer dans l'horreur et le bain de sang ? Quel est le risque potentiel de propagation encouru par l'Europe où les ingrédients de l'explosion et de remise en cause de la paix civile semblent déjà réunis du fait de la persistance de la crise économique, du chômage et de la pauvreté grandissante ? Il est évident de constater et de dire que la morale et le droit international ne sont plus désormais du côté de ceux qui prétendent régenter le monde, dicter la conduite des affaires internationales, fixer le tempo et préconiser, s'il le faut par la force militaire, les grandes orientations de la politique internationale. Après l'échec de sa tournée en Asie où l'influence chinoise, y compris militaire, et l'entêtement nord-coréen sont désormais scellés et actés, le durcissement du discours du président américain sur la question ukrainienne ne peut cacher l'embarras de Washington face à la contestation de son hégémonie et de son nouvel ordre mondial par l'entêtement de ceux qui militent grâce à de nouveaux rapports de force pour une nouvelle définition des relations internationales fondée sur le respect mutuel, la coopération et l'équilibre des forces. Comment peut-on, après avoir envahi l'Irak et l'Afghanistan, continuer de malmener l'Iran, provoquer l'implosion de la Syrie, spolier le peuple palestinien de ses droits légitimes à un Etat souverain et au retour de ses millions de réfugiés, déclarer la guerre aux musulmans et conduire la majorité des expéditions punitives qu'aura connues le monde au cours des dernières décennies, prétendre pouvoir encore dire le doit international et énoncer ce qui est juste et ce qui ne l'est pas? Quelle crédibilité peut-il rester lorsque l'on a sa politique internationale dictée et tenue en laisse par les puissants lobbys qui malmènent le monde ? Moscou n'est certes pas Pékin mais n'est ni Baghdad ni Kaboul. Le coup de sang de Poutine révèle une chose. L'ère des diktats est révolue, et l'ampleur des sanctions internationales, soutenues par l'Europe et notamment par la France, ne viendra certainement pas à bout de la détermination russe qui semble bénéficier de la compréhension et de la sympathie d'une bonne partie de la communauté internationale.

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